El Kelaâ des Sraghna: macabre découverte du corps d'un enfant de 4 ans, violé et étranglé

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseDans un douar près d’El Kelaâ des Sraghna (région de Marrakech-Safi), les habitants sont très choqués de la nouvelle de la découverte, dans une maison déserte, du corps d’un enfant, violé puis étranglé. Une revue de presse d’Assabah.

Le 12/05/2024 à 18h45

Le corps d’un enfant âgé d’à peine quatre ans, tué après avoir été violé dans une maison déserte, a été découvert dans le douar d’Oulad Elghazi, dans la province d’El Kelaâ des Sraghna.

Selon Assabah de ce lundi 13 mai, l’enfant a été kidnappé, puis violé, avant d’être tué par étranglement.

Son corps a été retrouvé après de longues heures de recherches de membres de sa famille et d’habitants du douar, sa mère ayant alerté l’ensemble du voisinage de la disparition de son enfant, quand il n’est pas rentré à la maison, le soir venu.

Malgré son très jeune âge, le petit garçon de quatre ans avait l’habitude de se rendre dans un espace dédié à la prière, à côté de son domicile, et n’en revenait qu’à la nuit tombée.

Selon le quotidien, la famille et l’ensemble des voisins qui ont participé à cette opération de recherches ont tenté par tous les moyens de retrouver l’enfant.

Ils ont d’abord utilisé un mégaphone pour alerter tout le monde de sa disparition, dans l’espoir de trouver quelqu’un qui l’aurait aperçu.

Ces efforts ont eu des résultats, car l’enfant a été retrouvé dans une maison abandonnée, non loin de l’endroit où il avait disparu.

Malheureusement, il avait été victime d’un viol, et son corps était déjà inanimé.

Alertés, les services de la Gendarmerie royale se sont rendus sur les lieux, ont constaté le crime, et relevé des preuves éventuelles pouvant mener au coupable.

Le quotidien explique par ailleurs que les premiers éléments de l’enquête ont mis les services de la gendarmerie sur la piste d’un quadragénaire vivant dans la région, et connu pour souffrir de troubles psychiatriques.

L’homme a d’ailleurs été rapidement interpellé et a été entendu par les enquêteurs, afin que ceux-ci puissent déterminer s’il est, ou non, l’auteur de ce crime.

En attendant les conclusions de l’enquête, Assabah affirme que l’individu était déjà connu dans le douar pour ses comportements violents, particulièrement envers les femmes, sauf qu’il n’avait jamais été dénoncé aux autorités afin d’être pris en charge ou transporté dans un centre dédié aux personnes atteintes de troubles psychiatriques.

Malheureusement, cette non-dénonciation aurait aujourd’hui conduit à ce crime, dont la victime est un petit garçon innocent.

Par Fayza Senhaji
Le 12/05/2024 à 18h45