El Jadida: il écope de 15 ans de prison ferme pour avoir violé sa tante

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. La chambre criminelle près la Cour d’appel d’El Jadida a condamné, mardi dernier, à 15 ans de prison ferme, un jeune homme pour le viol de sa tante handicapée. Une agression sexuelle qui a entraîné une grossesse et la naissance d’un garçon. Les détails.

Le 24/03/2016 à 23h33

Le verdict est enfin tombé dans l’affaire du jeune homme poursuivi pour le viol de sa tante handicapée mentale et physique, un viol qui a entraîné une grossesse. La chambre criminelle près la Cour d’appel d’El Jadida a ainsi condamné, mardi dernier, le neveu incestueux à 15 ans de prison ferme, rapporte Al Ahdath dans sa livraison de ce vendredi 25 mars.

L’histoire remonte, comme le rapporte le quotidien, au mois de juin dernier quand la victime, âgée de 32 ans, handicapée physique et mentale, a été prise de douleurs abdominales aiguë que les remèdes maison base de plantes, préparés par les soins de sa vieille mère, n'ont pu apaiser. La persistance des douleurs a ainsi poussé la mère à transporter sa fille au centre hospitalier d’El Jadida où les analyses bio-médicales ont indiqué que la patiente était enceinte et que sa grossesse remontait à 6 mois. Un choc pour la mère éprouvée par un quotidien difficile et un manque de moyens et qui, pour éviter le scandale, a essayé de ne pas ébruiter l’affaire. Un silence qu’elle a cependant fini par briser en portant plainte, quand des associations se sont saisies de l’affaire.

L’état physique et mental de la victime n’ayant pas permis à l’enquête d’avancer, il a fallu attendre qu’elle mette au monde son petit garçon pour procéder à un test ADN afin d’identifier le père. L’ADN du nouveau-né a été de ce fait comparé à ceux de deux suspects, dont le neveu de la victime, au laboratoire des analyses scientifiques qui relève de l’état-major de la gendarmerie royale à Rabat. Les résultats ont été sans appel: le neveu est bel et bien l’agresseur de sa tante.Pour abuser de la sœur de son père, il a profité d’un séjour chez sa grand-mère, à Moulay Abdellah Amghar, et de l’absence de cette dernière, qui se tue encore à son âge à faire des ménages pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille malade.

Par Zineb El Ouilani
Le 24/03/2016 à 23h33