La police judiciaire de Sidi Bennour a déféré, dernièrement, devant le procureur général du Roi près de la cour d’appel d’El Jadida un individu accusé d’agression physique et de viol d’une ressortissante italienne. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 12 janvier, que le magistrat l’a traduit devant la chambre criminelle qui a décidé de reporter l’audience au 25 janvier. L’enquête révèle que la victime avait fait connaissance avec un internaute via les réseaux sociaux qui l’a invitée à venir au Maroc. La ressortissante italienne a accepté cette invitation et est arrivée au royaume en novembre dernier.
La relation entre l’hôte et la femme, qui est très portée sur la drogue et l’alcool, est devenue plus intime avec des rapports sexuels consentis. Un soir, les deux amants sont sortis ensemble et ont consommé de la drogue dans un café mais une dispute va chambouler leur programme. Très en colère, la ressortissante italienne a quitté son amant et a commencé à errer, toute seule, dans les artères de la ville où elle a rencontré l’accusé. Ce dernier l’a invitée à continuer la soirée chez lui pour boire un verre et consommer de la drogue.
Le quotidien Assabah rapporte que la soirée à laquelle assistait un ami du mis en cause a été bien arrosée. Mais quand la jeune femme a voulu quitter la maison, l’accusé a refusé de la laisser partir en la menaçant avec le tesson d’une bouteille cassée avant de l’agresser physiquement et la violer.
Informés, les éléments de la police judiciaire ont trouvé la victime dans un état piteux souffrant de plusieurs ecchymoses sur son visage et dans plusieurs parties de son corps. Après avoir reçu les soins nécessaires, elle fut auditionnée par les enquêteurs, en compagnie de son amant, et a pu les orienter vers la villa du suspect qui avait quitté les lieux.
Mais il n’a pas fallu longtemps pour que les enquêteurs arrivent à l’interpeller et le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Il essaiera au début de nier les faits mais confronté aux déclarations de la victime, au témoignage de son compagnon et au certificat médical du médecin, il a fini par tout avouer.