Des trafiquants ouvrent le feu sur des gendarmes

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Revue de presseKiosque360. Lundi au petit matin, des membres de la Gendarmerie royale ont été attaqués par des trafiquants de drogue qui ont fait usage d’une arme à feu dans la province de Chefchaouen.

Le 30/12/2014 à 21h00

La commune de Sidi Laghdir, relevant de la province de Chaouen, s’est réveillée lundi au petit matin au son de coups de feu tirés non loin de la localité. Ce matin-là, trois individus à bord d’une Kangoo ont refusé d’obtempérer aux ordres des agents d’autorité qui leur signifiaient de s’arrêter sur le bas-côté. Selon Al Massae, qui révèle l’information au cœur de sa Une du dernier jour de l’année, le conducteur força le barrage avant de s’engager sur un sentier montagneux. Devant le refus d’obtempérer et le délit de fuite, la réaction des gendarmes fut prompte.

Un barrage forcé

Ces derniers s’embarquèrent à bord de leur Jeep pour se lancer à la poursuite des fuyards, raconte Al Massae. Voyant qu’ils n’étaient pas sortis d’affaire, les fuyards ont essayé au début de semer la patrouille. Ils se rendirent rapidement compte qu’ils n’allaient pas leur fausser compagnie facilement. C’est alors qu’ils décidèrent d’utiliser un fusil en leur possession pour tirer sur le véhicule des gendarmes. L’un d’eux a tiré un coup de feu pour obliger la patrouille à abandonner la course-poursuite. Peu de temps après, les gendarmes ont retrouvé le véhicule des narcotrafiquants avec à son bord 150 kg de kif et 7 kg de haschich. Ces derniers ont pris la fuite en laissant tout derrière eux. Ils ont abandonné aussi le fusil ainsi que deux cartouches dans le véhicule.

Les coupables identifiés

Ces pièces à conviction ont été envoyées au laboratoire de la gendarmerie pour analyses, tandis que le véhicule et la drogue ont été confisqués. Les premières investigations ont permis d’identifier les fuyards, qui font l’objet d’un mandat d’arrêt national. Dans le nord, les voitures « combattantes » utilisaient surtout des armes blanches pour forcer le passage de la Gendarmerie et de la Police. L’usage des armes à feu, qui a tendance à se répéter ces derniers mois, appelle un durcissement des sanctions contre toute personne qui voudrait en faire usage, surtout contre des agents d’autorité.

Par Amine Haddadi
Le 30/12/2014 à 21h00