Déchiquetée par 172 coups de poignard

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Revue de presseKiosque360. Un crime obscène a secoué la ville de Fès. Une femme a été retrouvée égorgée et poignardée à 172 reprises. Le principal suspect est son beau-frère.

Le 16/09/2014 à 22h02

C’est l’histoire d’un meurtre horrible que nous rapporte Al Massae dans son édition de mercredi 17 septembre. Cela se passe à Fès, dans le quartier Hay Al Jadid. Jeudi 11 septembre, un homme rentre du travail. Quand il ouvre la porte de sa maison, il trouve sa femme en sous-vêtements gisant dans une mare de sang. Il prévient de suite les forces de l’ordre qui se déplacent en bon nombre sur la scène du crime. Une scène terrible: la jeune femme, âgée de 23 ans, avait été égorgée comme un agneau et le médecin légiste comptera, par la suite, 172 coups de poignard sur le corps de la victime, totalement déchiqueté. Les premiers soupçons s’orientent vers le frère du mari. Ce dernier vivait avec le couple, dans le même appartement. Il a disparu pendant quelques jours au lendemain du crime avant d’être arrêté par la police judiciaire qui enquête sur lui. L’homme a déjà un casier judiciaire et est connu pour être un drogué. Ce qui conforte les soupçons de la police à son égard, sachant qu’un tel meurtre ne peut être commis par une personne dans un état normal.

Mais la famille de la victime soupçonne plutôt le mari qui a d’ailleurs pris tout son temps pour les prévenir. Leurs soupçons s’appuient sur le passé tumultueux de cette personne, loin d’avoir le profil du gendre idéal. L’homme avait épousé la victime après l’avoir violée. Elle était alors lycéenne et avait cédé à son agresseur qui la menaçait avec une arme blanche et un flacon d’acide chlorhydrique. La suite, on la devine: pour étouffer le "scandale", la famille a préféré marier sa fille à son violeur. Aujourd’hui, ils n'ont plus que leurs yeux pour la pleurer… Une affaire qui a donc un point commun avec un autre drame survenu il y a deux ans de cela. Rappelez-vous... Amina Filali, une mineure qui avait préféré mettre fin à ses jours après avoir été forcée d’épouser son violeur.

Par Fahd Iraqi
Le 16/09/2014 à 22h02