Coronavirus: un dentiste? Circulez, il n’y en a pas

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Revue de presseKiosque360. La fermeture des cabinets et des centres dentaires, dans le cadre des mesures de prévention contre le coronavirus, pousse des patients à payer cher dans des cliniques ou à se livrer à leurs risques et périls aux charlatans de l’informel. Un dilemme.

Le 17/04/2020 à 23h23

Les douleurs dentaires, qui peuvent être insupportables et très violentes, exigent un recourt aux urgences. Or, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les cabinets et les centres dentaires ont été fermés en application des mesures de prévention et de sécurité sanitaire pour combattre le nouveau coronavirus Covid-19. Même les services de permanence, qui devaient être assurés dans ce sens dans chaque ville, ont préféré se retirer, fait remarquer le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 18 et 19 avril.

Cet état de fait met des patients dans l’obligation de se rendre dans des cliniques qui leur facturent lourdement les soins ou de s’aventurer, à leurs risques et périls, chez des charlatans de l’informel. Ces derniers, met en garde le quotidien, continuent de pratiquer clandestinement, alors que cette activité présente de sérieux risques pour la propagation du nouveau coronavirus.

A ce propos, le quotidien appelle les autorités compétentes à agir pour les rappeler à l’ordre. Et le quotidien de rappeler que les dentistes sont très exposés au coronavirus par la nature de leur travail. Car ces dentistes sont en contact direct avec la bouche et donc les miasmes de leurs patients. C’est pourquoi, poursuit le quotidien, l’ordre national des dentistes du Maroc avait demandé aux cabinets d’orthodontie de limiter leur activité uniquement aux actes urgents et de différer les autres.

Dans le même sens, rappelle le quotidien, le ministère de la Santé avait recommandé la fermeture des cabinets dentaires pour éviter les risques de contamination. Et de les inviter à établir des conseils médicaux à distance et des prescriptions électroniques à la place de la prise en charge physique. Et pour assurer une présence pour les cas d’urgence extrêmes, un seul cabinet dentaire est autorisé à ouvrir par province. Mais, fait remarquer le quotidien, ce dernier service n’est plus assuré.

Par Mohamed Younsi
Le 17/04/2020 à 23h23