Des dizaines de citoyens ont manifesté devant le centre BLS, qui fixe les rendez-vous pour l’obtention des visas à ceux qui ont présenté une demande soit pour rendre visite à leur proche en Espagne, soit pour poursuivre leurs études, ou encore pour des raisons de regroupement familial.
Dans un communiqué, les contestataires ont exprimé leur colère contre les services offerts par cette société d’intermédiation après que l’obtention des rendez-vous est devenue un sujet d’exploitation, d’arnaque et de manipulation des dossiers des voyageurs, rapporte Al Akhbar du jeudi 22 août.
De nombreux demandeurs de visas refusent de fournir leurs données personnelles ou celles de leurs familles à des intermédiaires pour obtenir un rendez-vous moyennant un pot-de-vin allant de 1.500 à 25.000 dirhams durant la période estivale.
Plusieurs consulats connaissent les mêmes problèmes que l’Espagne, problèmes liés à la difficulté d’obtenir des rendez-vous pour les visas Schengen et aux spéculations des «samsaras». Le même communiqué indique que les contestataires réclament que les rendez-vous soient fixés gratuitement et qu’ils soient convenus directement avec le consulat, sans intermédiaires, tout en mettant à la disposition des demandeurs de visas des numéros de téléphones et un bureau de renseignements. Ils réclament, en outre, de réserver un seul jour par semaine pour fixer les rendez-vous, à l’instar des autres consulats à Rabat, Tanger, Nador et Tétouan.
Ils appellent également à ce que les rendez-vous soient délivrés via la messagerie électronique, comme c’est le cas à Agadir, tout en créant des antennes du consulat espagnol dans d’autres villes, souligne Al Akhbar.
Enfin, la même source souligne qu’il est nécessaire de délivrer les visas de manière urgente et exceptionnelle aux personnes qui aspirent au regroupement familial, aux couples mariées ou ayant des enfants, ainsi qu’aux élèves et aux étudiants.