Le verdict est tombé tard dans la soirée de ce vendredi 9 juillet 2021, prononcé par la Cour d’appel de Casablanca.
Le prévenu, Soulaimane Raissouni, absent une nouvelle fois à son procès, affirme observer une grève de la faim depuis plus de 90 jours. Ses proches prétendent que son état de santé ne lui permettait pas de faire le déplacement au tribunal.
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Dans un communiqué diffusé le 18 juin dernier, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réfuté la thèse de la famille de Raissouni, en s’interrogeant sur la manière par laquelle le prévenu, "après une prétendue grève de la faim de plus de 70 jours arrive-t-il à parcourir toute une distance à pieds de sa cellule au bureau des avocats et avoir des échanges avec ses avocats pendant assez de temps et prétendre en même temps que son état de santé ne lui permet pas d’être présent à une audience judiciaire?".
Selon la DGAPR, l’on ne peut comprendre ces contradictions criantes qu’en admettant le fait que le détenu en question cherche à éviter d’assumer sa responsabilité pénale dans une affaire de droit commun, de viol et de séquestration.