Cafés ambulants: des petits projets pour combattre la précarité

Un café ambulant.

Un café ambulant. . DR

Revue de presseKiosque360. Les nombreux «cafés ambulants» qui se multiplient dans nos villes permettent à des jeunes de combattre la précarité et d’améliorer leurs conditions de vie. Les détails dans cette revue de presse tirée de l’hebdomadaire la Vie Eco.

Le 30/12/2022 à 19h48

«La nécessité est mère de l’invention». Ce vieil adage s’applique à beaucoup de jeunes ambitieux qui ont décidé de s’engager dans des petits projets pour s’en sortir et vivre dignement.

Il s’agit des «cafés mobiles», ces véhicules équipés de machines à café, qui nécessitent un investissement qui peut aller jusqu’à «50.000 dirhams pour l’équipement et l’achat d’un véhicule utilitaire d’occasion», rapporte l’hebdomadaire la Vie Eco dans sa dernière livraison.

Ces «cafétérias sur roues», visibles sur les grands boulevards des grandes villes et hors du périmètre urbain, «relèvent du secteur informel», affirme à l’hebdomadaire une femme qui a monté ce projet à Casablanca, après avoir perdu son emploi de femme de ménage dans un salon de thé.

En plus du café noir, la dame sert aussi «du café au lait, du thé et des biscuits ainsi que des gâteaux dans une fourchette de prix allant de six à sept dirhams». Le business, a-t-elle affirmé, rapporte jusqu’à «1.000 dirhams pour les bonnes journées, mais parfois, la recette ne dépasse pas 200 dirhams». Mais dans tous les cas, «le projet lui permet de vivre dignement».

En ce qui concerne les consommables, la porteuse du projet fait savoir qu’«elle utilise un grand paquet de café par semaine, un litre de lait et un paquet de sucre par jour, sans compter une cinquantaine de dirhams d’essence pour le véhicule par jour et une bouteille de gaz par semaine pour le fonctionnement de la machine».

Autre option: louer une voiture déjà équipée pour «150 dirhams par jour, sans compter les frais d’essence qui peuvent atteindre 50 dirhams par jour», font savoir les sources de l’hebdomadaire.

Quoi qu’il en soit, ces affaires permettent à de jeunes ambitieux d’échapper à la précarité.

Par Mohamed Younsi
Le 30/12/2022 à 19h48