La délégation du CNDH, composée de cinq membres, a effectué une visite auprès des divers services où sont hospitalisés les blessés qui «ont fait part du bon suivi médical dont ils bénéficient ainsi que de l’amélioration de leur état de santé», après les violences survenues vendredi 24 juin lors de l’assaut.
La délégation du CNDH a également visité la morgue de l’hôpital où ont été admises les 23 dépouilles des personnes décédées suite aux bousculades enregistrées au moment des faits. Même si des informations mensongères véhiculent le contraire, les corps de ces victimes n’ont pas encore été inhumés, du fait que la procédure judiciaire légale n'est pas encore achevée. L’enquête judiciaire, menée sous la supervision du procureur du Roi, est toujours en cours.
«Il faut que le procureur général donne son autorisation d’inhumer, ce qui n’est pas encore le cas», a-t-on précisé de même source.
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La délégation est constituée des membres de la mission d'information chargée d’établir un rapport sur cette tragédie et dépêchée à ce titre par le CNDH. Elle est composée de Mohamed Laamarti, coordinateur de la région de l’Oriental du CNDH, de Mohamed Charif, président de la commission régionale d’Agadir, de Abderrafie Hamdi, directeur de l’observatoire et de la protection des droits de l’homme, du docteur Adil Shimi, médecin et membre de la commission régionale du CNDH et de Malika Daoudi, membre de la commission régionale d’Oujda.
Il faut rappeler que les ambassadeurs africains accrédités au Maroc ont dénoncé «les violences inouïes» exercées par des migrants irréguliers sur les forces de l’ordre, en condamnant le trafic des traites humaines dans une affaire où l'implication de l'Algérie est prouvée.