À l’approche de Aïd al-Adha, les préparatifs battent son plein et les éleveurs profitent de cette manne saisonnière pour mettre en vente des bêtes de sacrifice pour la fête religieuse. Interrogé par Le360, Mbarek Kraïch, l’un des éleveurs d’Houara dans la province de Taroudant fait savoir qu’il exerce l’élevage des moutons depuis 1997. Pour lui, il s’agit d’un métier saisonnier pour échapper au chômage.
«J’ai acheté ces moutons sardis avant le mois de ramadan pour les élever et les engraisser. Ils sont nourris de denrées naturelles. J’ai mes clients particuliers qui viennent des différentes régions du Royaume. C’est pourquoi, mes moutons sont vendus chaque année sur commande à l’occasion de l’Aïd», explique l’éleveur.
Et d’ajouter: «le prix des ovins, pour cette année, devrait osciller entre 2.500 jusqu’à 5.000 dirhams. Pour les moutons de moyenne taille, leurs prix sont passés de 2.000 à 2.800 dirhams. En gros, les pris diffèrent selon la race et la qualité».
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«Un seul mouton me coûte plus de 1000 dirhams sur une période de quatre mois, à cause de la hausse des prix des fourrages (paille, maïs-ensilage), dont le prix d’un kilogramme dépasse cinq dirhams», précise-t-il, ajoutant que l’offre est suffisante pour répondre aux besoins des consommateurs.
Interrogé par Le360, Hicham, un éleveur de la même province, a choisi d’exercer l’élevage des moutons tout au long de l’année. «Chaque année, j’achète après Aïd al-Adha des moutons de race «sardi», afin de les élever et les vendre à l’occasion de la fête. Ce métier dynamise l’économie de la région», renchérit-t-il.