Alors qu’Agadir s’apprête à recevoir les sélections et les supporters de la Coupe d’Afrique des nations de football, une inquiétude palpable étreint la ville. Les travaux d’embellissement et d’aménagement de plusieurs espaces publics accusent, en effet, un retard considérable, créant un climat de tension parmi les responsables locaux, élus et autorités.
«Aux abords du Grand Stade, les chantiers, pourtant engagés de longue date, demeurent inachevés», rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 25 novembre. Cette même lenteur affecte la rénovation de la gare routière, porte d’entrée terrestre de la ville et première image offerte aux visiteurs. Les accès à Agadir, qu’ils proviennent de la commune de Drarga ou de celle d’Aourir, sont également concernés : les travaux y génèrent d’importants encombrements, sans que l’achèvement ne semble proche.
Le centre-ville n’est pas épargné. La place Al Amal, les abords du cinéma Salam, ainsi que plusieurs artères et boulevards, sont toujours en travaux. L’installation de toilettes publiques, prévue avant l’événement, se fait toujours attendre.
«Cette situation place les autorités locales sous une pression extrême, les poussant à exiger des entreprises et des Sociétés de développement local (SDL) une accélération drastique des travaux», note Al Akhbar.
Toutefois, cette précipitation suscite une autre crainte: celle de voir la qualité et la durabilité des aménagements sacrifiées sur l’autel de l’urgence, avec le risque de conséquences dommageables pour l’avenir. Le compte à rebours est lancé, et avec lui, l’ombre du doute plane sur la capacité d’Agadir à être prête pour célébrer le continent.








