Un ensemble de projets, inscrits dans le cadre du programme de développement urbain d’Agadir 2020-2024, acté sous la présidence effective du roi Mohammed VI le 4 février 2020, se trouvent aujourd’hui dans un état alarmant. Conçus pour transformer la capitale du Souss et renforcer son attractivité économique, ces projets sont aujourd’hui soit vandalisés, soit laissés à l’abandon, sans entretien ni suivi. Face à cette situation, les habitants de la ville tirent la sonnette d’alarme et réclament une intervention urgente des autorités compétentes.
Dans une déclaration pour Le360, Hicham Senhaji, habitant d’Agadir et acteur associatif, a dénoncé l’état déplorable des parcs, espaces verts, équipements sportifs et autres aires de jeux aménagés dans le cadre de ce programme, pourtant doté d’un budget de plusieurs centaines de millions de dirhams. Il évoque également le cas du parking souterrain Al Inbiâat, dont les installations sanitaires ont été endommagées et dont l’ascenseur est hors service.
Par ailleurs, notre interlocuteur souligne que certains projets, bien qu’achevés, n’ont toujours pas été officiellement livrés. Il s’interroge sur les raisons pour lesquelles le Conseil communal d’Agadir, présidé par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, n’a pas procédé à leur réception auprès des entreprises responsables. Parmi les exemples cités figurent les parcs Al Inbiâat et Belvédère, dont les Gadiris attendent toujours l’inauguration.
Négligence et incurie
Abdellah El Ghoch, également militant associatif de la ville, pointe du doigt la responsabilité de la commune, exprimant sa déception face à la négligence et à la dégradation dont sont victimes ces infrastructures, pourtant destinées à améliorer le cadre de vie des habitants. Il appelle les autorités, et , à leur tête le wali de la région Souss-Massa, à intervenir rapidement pour sauver ce qui peut encore l’être.
Il mentionne à cet égard les aires de jeux du quartier Al Houda, les espaces verts du quartier Al-Salam, ainsi que les aménagements le long de plusieurs artères, dont la rue Mohammed V, la rue Hassan I, la rue Abderrahim Bouabid et l’axe Est-Ouest. Ces sites, censés embellir la ville et offrir des espaces de vie agréables aux habitants, sont aujourd’hui synonymes de négligence et d’incurie.
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