C'est une source autorisée à la wilaya de Casablanca-Settat qui le certifie: «la priorité des priorités a toujours été la protection des citoyens. Il n'a jamais été question de les harceler».
Cette déclaration a lieu suite à de vives réactions suscitées par l’intervention des forces de l'ordre dans un restaurant huppé de la capitale économique, Le Cabestan, le jeudi 27 août dernier. Les autorités locales de Casablanca affirment ne pas être restées insensible à la gronde des clients. Le cas du Cabestan est d'ailleurs loin d’être isolé.
«Les contrôles sont très actifs en ce moment et dans toute la ville. Casablanca est la capitale d'une région où résident près de 40% des cas actifs au Maroc (près de 6.000 cas vendredi 28 août, Ndlr). Les contrôles concernent les lieux accueillant le public, les quartiers fermés, les cafés, les restaurants, les lieux de rassemblement, les marchés… », expliquent ces sources.
L’unique objectif de ces opérations est ainsi de contrôler le respect des dispositions réglementaires, prévues dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire: vérifier le port du masque par le personnel, le respect des mesures d'hygiène tels que la désinfection des surfaces et des mains de tous, la présence de produits désinfectants, l'observation de la distanciation physique, des horaires de fermeture, etc.
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Le360 apprend au demeurant que les bars et les boîtes de nuit étant fermés, des tentatives de créer des espaces bar ou danse ont été relevées. Et c’est ainsi que sept établissements ont d'ailleurs été fermés le vendredi 28 août dernier, pour des périodes de 48 heures à une semaine, justement à cause du non-respect des mesures réglementaires.
Il s’agit du complexe touristique Tahiti Beach Club, de Miami plage, du café restaurant Chez Paul, et des restaurant Le Treff, Karam, La Presse et Los Bandidos.
Si ces établissements se sont bornés à respecter cette décision, en revanche, sur les réseaux sociaux, et tout particulièrement sur WhatsApp, l'excès de zèle dont ont fait preuve certains est cependant à regretter. Il s’agit par exemple d’une personne se disant être actionnaire d'un célèbre restaurant, et qui a quasiment fait valoir son «droit» de ne pas être contrôlée, arguant d'un fait d'arme: celui d'avoir fourni, pendant l'épidémie, 300 repas par jour aux hôpitaux et aux services de police.
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Selon nos sources, les contrôles qui ont pu être exercés à l'égard de clients qui ne portent pas leur masque dans un restaurant ou un café, et qui ne sont pas l'objet principal des opérations menées par les forces publiques, visent uniquement à leur indiquer qu’il leur est nécessaire de disposer de ce masque sanitaire dans un lieu public, et non de le porter tout en étant attablé, car cela est évidemment impossible, lorsqu'on prend un repas ou qu'on déguste une boisson.