Aérien: la RAM n’a pas fait voler son Boeing 737-800 MAX pour Casa-Londres ce lundi 11 mars

Un Boeing 737 MAX de Royal Air Maroc.

Un Boeing 737 MAX de Royal Air Maroc. . DR

Après le crash, hier, dimanche 10 mars, du Boeing 737 800 MAX d'Ethiopian Airlines, Royal Air Maroc a eu recours à un autre appareil pour assurer le vol Casablanca-Londres. Le seul avion en service de cette catégorie dont dispose RAM a été immobilisé pour une opération de maintenance.

Le 11/03/2019 à 10h34

Emboitant le pas à plusieurs compagnies internationales, RAM a immobilisé son Boeing 737-800 MAX après le crash d’un appareil similaire, hier, dimanche 10 mars, d'Ethiopian Airlines, faisant 157 morts dont deux Marocains.

De sources informées, nous apprenons que RAM a remplacé le Boeing 737-800 MAX qui devait assurer, dans la matinée de ce lundi 11 mars, le vol Casablanca-Londres.

Jusqu’à nouvel ordre, cet appareil, le seul de cette catégorie à être exploité par RAM, sera cloué au sol pour une opération de maintenance.

Il a été mis en service par le transporteur national début janvier 2019, alors qu’un deuxième appareil de ce type est en phase d’autorisation, comme le veulent les législations nationales et internationales en matière de navigation civile.

Quid alors des deux autres appareils de ce type, d'ores et déjà commandés par RAM et qui devaient venir renforcer sa flotte? Le deal avec Boeing serait-il compromis?

«A ce stade, il est difficile de se prononcer sur cette question», répondent nos sources qui se disent rassurées par le fait que RAM n’est absolument pas dépendante des Boeing 737-800 MAX, et ce, contrairement à plusieurs autres compagnies aériennes.

A titre d’exemple, sachez que la Southwest Airlines dispose d’une flotte de 250 Boeing 737-800 MAX et que American Airlines en fait voler 100.

Une autre compagnie comme GECAS a acquis et mis en service 135 appareils du même genre, alors que FlyDubai en a acheté 131 unités.

A ce jour, plusieurs compagnies internationales ont décidé de se passer des services de ce dernier «joujou» de Boeing. 

Par Mohammed Boudarham
Le 11/03/2019 à 10h34