Aawatif Hayar lance un programme de création et de généralisation d’unités de protection des enfants en situation de rue

Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la Famille (au centre), lors du lancement du Programme de protection de l'enfance, à Rabat le 23 novembre 2023.

Le 24/11/2023 à 14h31

VidéoLa protection de enfants, notamment ceux en situation de rue, a fait l’objet de la signature d’une série de conventions entre Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, et des ONG marocaines de défense des droits de l’enfant.

Lors de la signature des conventions, le 23 novembre à Rabat, plusieurs intervenants, dont la ministre Aawatif Hayar, ont mis en relief la décision de la «création et de la généralisation des unités de protection de l’enfance, et celle de lutter contre le phénomène des enfants en situation de rue» à travers le territoire national.

Aawatif Hayar a souligné à cette occasion que le nouveau partenariat avec les ONG s’inscrit dans le cadre de «la contribution au renforcement des piliers sociaux de l’État, sous la sage conduite du roi Mohammed VI dans le domaine de la protection de l’enfance, ainsi que des engagements du programme gouvernemental».

Il s’agit de mettre en œuvre la stratégie des droits de l’enfance intitulée «Un pont pour une inclusion sociale innovante et durable» pour la période 2022-2026.

Ce plan s’appuie aussi sur la dynamisation du «mécanisme de partenariat et de financement notamment avec les associations œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfance, considérées comme des partenaires essentiels», selon un communiqué du département d’Aawatif Hayar.

On estime à environ 120 millions le nombre d’enfants en situation de rue dans le monde (30 millions en Afrique, 30 millions en Asie et 60 millions en Amérique du Sud). Souvent victimes de violences et d’abus de toutes sortes, ces enfants ont pourtant des droits.

Les enfants des rues sont des mineurs qui ont la rue pour milieu de vie et de survie. Fréquemment, ils évoluent dans les décharges publiques, les gares ou sous les ponts des grandes villes. En rupture avec leur milieu familial, ces enfants ne veulent ou ne peuvent rentrer chez eux.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 24/11/2023 à 14h31