Ce samedi 15 juin, le quartier de Sala Al Jadida grouillait de monde, en particulier sur l’avenue Bouregreg, l’une des principales artères de ce district périphérique sorti de terre dans les années 90. Et à deux jours de Aïd Al-Adha, les signes que la fête du sacrifice approche étaient pour le moins visibles. Des petits commerces, alignés les uns à côté des autres, avaient fait fraîchement leur apparition sur le bord de la chaussée. On y trouve pêle-mêle des aiguiseurs de couteaux, des marchands de charbon de bois ou d’aliments de bétail, ainsi que divers vendeurs d’ustensiles de cuisine entre plats à tajine, barbecues ou braseros en terre cuite.
Sur cette grande avenue, transformée pour l’occasion en un immense souk improvisé, les inévitables commerçants de fruits et de légumes se sont également joints à la fête, exposant à leur tour leurs produits. Interrogés par Le360, ces commerçants de circonstance ont indiqué que, chaque année, ils choisissaient cette même artère pour y vendre des produits spécifiquement en lien avec Aïd Al-Adha et ses usages. «À l’approche de l’Aïd, les affaires se portent bien durant ces quelques jours», s’est félicitée Ilham, vendeuse de poteries, qui n’oublie pas de «remercier le caïd et les autorités locales qui ont autorisé ces petits commerçants à dresser leurs étals sur la chaussée».