A Khémisset, un démarrage en toute sérénité du recensement général de la population

Des agentes recenseuses à Khémisset, le 1er septembre 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 01/09/2024 à 19h35

VidéoLa 7ème édition du recensement général de la population a démarré ce dimanche 1er septembre 2024 dans un climat positif, selon les organisateurs.

Le360 s’est en effet rendu à Khémisset, ville faisant partie de la wilaya de Rabat où des cadres du Haut-Commissariat au plan ont déclaré que «l’opération a débuté normalement dans une atmosphère positive et cordiale».

«Après la reconnaissance avant-hier et hier de la zone, objet du recensement, nous nous trouvons aujourd’hui à Khémisset ce dimanche dans le cadre de la 1ère journée du recensement dans le district 30-910 où nous avons rencontré la première famille», a affirmé le chef des agents recenseurs.

Sa collaboratrice, agente recenseuse, a en effet été accueillie sous notre caméra par des mots de «bienvenue» par une cheffe de famille. Cette politesse confirme que l’opération de recensement qui a eu lieu au quartier Hay Salam a bel et bien démarré sous de bons auspices.

Le chef de l’équipe du HCP, nommé Abdelaziz, a salué le climat positif dans lequel a commencé le travail soulignant «l’interaction» de la population avec cette mission nationale qui englobe tout le territoire. Un autre agent répondant au nom de Hamza a confirmé la politesse des gens et indiqué «avoir réalisé son travail sans problème».

«Ils étaient informés de notre visite et ils répondaient facilement à nos questions», a ajouté Hamza en précisant que ses collaborateurs et lui sont chargés de remplir, pour chaque équipe, douze (12) formulaires par jour.

«On peut remplir plus, on n’est pas limité à 12 formulaires», a-t-il poursuivi. D’autre part, un chef de famille interrogé par Le360 a déclaré que «tout se passait bien». «Les questions étaient normales», a répondu Rachid confirmant implicitement les propos du HCP et d’Ahmed Lahlimi selon lequel les questions tourneront en général sur les aspects sociaux de la famille, c’est-à-dire si «l’individu a de l’eau, de l’électricité, un habitat, ses enfants vont-ils à l’école, son emploi, est-il chômeur». «Il ne sera pas interrogé sur son salaire ni ses croyances religieuses et politiques» , avait martelé le chef du HCP.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 01/09/2024 à 19h35