Après la ferme réaction de la MAE espagnole, Arancha Gonzalez, c’est au tour du patron même de Podemos, membre de la coalition gouvernementale dirigée par le socialiste Pedro Sanchez, d’en remettre une couche et recadrer son camarade Nacho Alvarez, Secrétaire d’État aux Affaires sociales, au sujet de son entrevue avec une prétendue «ministre sahraouie» et son tweet pro-polisario.
Invité sur le plateau de la télévision publique espagnole, RTVE (voir vidéo ci-contre), le chef de Podemos, Pablo Iglesias, a d’abord tenté d’atténuer la tension suscitée par l’impair de son camarade Nacho Alvarez, suite à son entrevue avec une prétendue «ministre sahraouie», dénommée Souilla Birouk, vendredi 21 février, dans son bureau à Madrid. «C’est une entrevue qui a eu lieu à la demande de la loterie nationale dans le cadre d’un programme d’aide aux non-voyants dans les camps de Tindouf», a-t-il d’emblée tempéré.
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Après, M. Iglesias a apporté une précision importante. «Il est clair et net qu’en matière des relations avec le Maroc, quand il s’agit notamment de définir la position de l’Espagne sur le Sahara, c’est le ministère des Affaires étrangères qui se prononce sur cette question», a-t-il précisé, prenant ainsi ses distances avec son camarade, Nacho Alvarez, à l’origine du scandale de l’entrevue et d’un tweet posté sur le compte officiel de son département, où il se targuait de cette entrevue et se piquait de la «solidarité» de son pays avec le prétendu «peuple sahraoui».
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M. Iglesias a par ailleurs évoqué des «concessions» que son parti a dû consentir en tant que parti au gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. «Il est clair que quand on est au gouvernement, on est amené à faire des concessions. Et c’est normal que cela se passe ainsi», a déclaré.
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Une déclaration qui vient mettre en brèche une certitude du front polisario quant à un renversement de situation en faveur de sa thèse chimérique, après l’arrivée au pouvoir de ses «amis» au parti «progressiste», Podemos!