Sahara. Recadré par le gouvernement espagnol, Nacho Alvares, ministre Podemos, retire le tweet controversé

Photo de de Nacho Alvarez, Secrétaire d’État espagnol chargé des Droits sociaux, issu de Podemos, avec la prétendue "ministre sahraouie", la dénommée Souilla Birouk.

Photo de de Nacho Alvarez, Secrétaire d’État espagnol chargé des Droits sociaux, issu de Podemos, avec la prétendue ministre sahraouie, la dénommée Souilla Birouk. . DR

Rebondissement dans l'affaire du Secrétaire d'État Podemos, Nacho Alvarez, qui s’est vu recadrer pour son entrevue avec une prétendue «ministre sahraouie» vendredi 21 février à Madrid. Son tweet pro-polisario a été retiré du compte officiel de son département.

Le 24/02/2020 à 15h13

Nouveau développement dans la mésaventure du Secrétaire d’État espagnol aux Affaires sociales, Nacho Alvarez, issu du parti d’extrême-gauche, Podemos, composante du gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez.

Après avoir été remis à sa place par la MAE espagnole des Affaires étrangères, via un tweet officiel où elle a réaffirmé la non-reconnaissance de la «rasd» par l’État espagnol, le ministre Podemos, par qui le scandale est arrivé, s’est vu encore sommé de retirer son tweet controversé posté suite à son entrevue avec la prétendue «ministre sahraouie», la dénommée Souilla Birouk, vendredi 21 février, dans son bureau à Madrid.

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Le compte officiel du département espagnol des Affaires sociales, consulté lundi 24 février par le360, ne comporte en effet aucune trace du tweet où le Secrétaire d’État Podemos se targuait de son entrevue avec ladite «ministre» de la chimérique «rasd», tout en exprimant sa «solidarité avec le peuple sahraoui»!

L’entretien téléphonique entre la MAE espagnole, Arancha Gonzalez, et son homologue marocain Nasser Bourita a ainsi permis de tirer les choses au clair tout en renvoyant dos à dos et le ministre zélé de Podemos, et le polisario qui misait gros mais en vain sur un prétendu changement dans la position espagnole sur le dossier du Sahara, après l’arrivée au pouvoir du parti de l’ultra-gauche espagnole, Podemos. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 24/02/2020 à 15h13