Vidéo. PLF 2021: l'Istiqlal fustige le gouvernement El Othmani, voici pourquoi

Rahal El Mekkaoui, conseiller parlementaire istiqlalien.

Rahal El Mekkaoui, conseiller parlementaire istiqlalien. . Le360

Le 24/10/2020 à 15h32

VidéoLe parti de l'Istiqlal doute que le gouvernement actuel puisse mettre en application la loi de finances 2021 et les orientations royales visant notamment la relance de l'économie nationale. Les explications.

Par la voix de Rahal El Mekkaoui, membre de son Comité exécutif, l’Istiqlal a balayé d'un revers de la main les accusations selon lesquelles le parti de feu Allal El Fassi demeure inactif et passif face aux chantiers, et aux attentes des citoyens.

A propos du Projet de loi de finances (PLF) 2021, le responsable istiqlalien a indiqué que l'Istiqlal allait organiser une journée d'étude parlementaire concernant les caractéristiques de cette loi, et les objectifs prioritaires à atteindre. 

«Au lieu de débattre et d'expliquer à l'opinion publique ces chantiers et leur intérêt, le gouvernement est malheureusement occupé par d'autres choses», estime Rahal El Mekkaoui. «Le chef de l'Exécutif passe son temps à parler des prochaines élections», ajoute-t-il.

Selon lui, l'Istiqlal «joue son rôle politique». Ses élus au Parlement vont introduire une série d'amendements relatifs au Projet de loi de finances.

A la question de savoir si le parti de la Balance reste actif sur le terrain en multipliant des activités dans les communes, villages et régions, El Mekkaoui, qui est par ailleurs chef de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des conseillers, a répondu que son parti «reste bien structuré, organisé et dynamique» dans l'ensemble du Maroc.

Prié d'autre part de donner l'avis de son parti sur la question du régime des retraites des parlementaires, le dirigeant istiqlalien a estimé que «la seule solution actuelle reste la liquidation des régimes» au profit des députés et des conseillers parlementaires. «On se dirige vers la liquidation de ces régimes de retraire», a conclu Rahal El Mekkaoui.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 24/10/2020 à 15h32