Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume, était au matin de ce vendredi 23 juillet 2021 l’invité du plateau de BFM TV.
Il a mis au défi ceux qui accusent le Maroc d’apporter le moindre début de preuve: «17 approximations ne font pas une certitude», a affirmé Me Baratelli, qui a ajouté que le Maroc n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus comme il n’a jamais traité avec la société NSO.
Hier, le Maroc a annoncé sa décision d'attaquer en diffamation Amnesty International et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris.
«Le Royaume du Maroc et son ambassadeur en France, Chakib Benmoussa, ont mandaté Me Olivier Baratelli pour délivrer, dès aujourd’hui (jeudi 22 juillet, ndlr), deux citations directes en diffamation» contre ces deux associations à l'origine des révélations sur les clients de ce logiciel conçu par la société israélienne NSO, a indiqué un communiqué officiel.
Une première audience procédurale est prévue le 8 octobre prochain, mais le procès ne devrait pas avoir lieu avant environ deux ans.
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«L'Etat marocain entend immédiatement saisir la justice française car il souhaite que toute la lumière soit faite sur les allégations mensongères de ces deux organisations qui avancent des éléments sans la moindre preuve concrète et démontrée», a accusé, ce vendredi, Me Baratelli sur le plateau de BFM TV.
«L'Etat marocain considère faire face à une nouvelle affaire de liste et que le passé a largement démontré qu'il était aisé de tirer des conclusions mensongères de telles pratiques», a ajouté l'avocat, déplorant un «procès d'intention médiatique, infondé, et visiblement créé de toute pièce pour déstabiliser la relation diplomatique profonde entre le Maroc et la France».
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Le Maroc «entend ne pas laisser impunis les multiples mensonges et les fake news propagés ces derniers jours», a-t-il lancé devant le journaliste contradicteur, lui aussi invité sur ce même plateau.
Dès lundi dernier, 19 juillet 2021, le gouvernement marocain s'était défendu en démentant formellement avoir acquis des «logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication».