«Nous y avons introduit des aménagements suite à des propositions émanant de divers partenaires et nous prévoyons d'inclure prochainement ce projet de loi dans l'agenda du gouvernement, en vue de son adoption dans une première étape», a indiqué Mohamed Amekraz, ajoutant que ce projet s'inscrit dans le cadre des engagements pris au moment de la conclusion des dispositions finales scellées lors du dialogue social du 25 avril 2020.
«Nous avons besoin de ce texte, car il permettra d'encadrer et de réglementer juridiquement le champ syndical», a aussi expliqué le ministre dans cet entretien avec Le360.
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Le projet de loi 24-19 prévoit des dispositions liées à la déclaration des recettes et au contrôle des dépenses des organisations syndicales. Celles-ci seront donc soumises au contrôle de la Cour des comptes, même si ces dispositions n'ont pas été du goût de certaines parties.
«Le texte ne s'immiscera pas dans la vie interne des centrales, mais il définira les principes généraux de la pratique syndicale en matière de démocratisation et de gestion financière», a également expliqué Mohamed Amekraz, rassurant.
