Vidéo. Élections 2021, quotient électoral, cannabis, grogne du PJD… Mohamed Ouzzine dit tout

Le360

Le 13/03/2021 à 18h30

VidéoDans une interview avec Le360, Mohamed Ouzzine, membre du bureau politique du Mouvement populaire (MP), revient sur les sujets d’actualité qui ont marqué la scène politique ces dernières semaines. Sans contour ni ambages, il dit le fond de sa pensée.

Mohamed Ouzzine, l'un des principaux dirigeants du Mouvement populaire (MP), dans un entretien pour Le360, est revenu sr les sujets du moment. Ainsi, il estime que le nouveau quotient électoral, qui inquiète le Parti de la justice et du développement (PJD), est "plus juste et plus égalitaire que le système actuel".

"Le PJD a tort de rejeter le quotient électoral, car la représentativité électorale ne doit pas se baser sur l'inégalitaire", a affirmé le vice-président de la Chambre des représentants. Ce dernier a donné une série d'exemples, qui, selon lui, montrent que le quotient actuel en vigueur n'est pas parfait.

"Nous n'avons pas trahi le PJD, car il a participé à toutes les réunions, et il y a eu un consensus", a-t-il assuré, avant d'expliquer pourquoi le quotient actuel n'est pas juste. "Prenons par exemple, a suggéré Ouzzine, une commune où deux partis politiques en compétition ont obtenu respectivement 2,44 % des voix et 1,29% des voix. Eh bien, figurez-vous que le parti qui a récolté le plus de voix n'obtient que 2 sièges alors que le second avec 1,29% remporte la part du lion avec 3 sièges".

Mohamed Ouzzine rappelle que le MP a vécu une expérience presque similaire à celle du PJD il y a vingt ans, lorsque il s'était opposé, en vain, à la mise en oeuvre du mode de scrutin de listes à la proportionnelle. Selon ce dirigeant du MP "il faut que le PJD s'adapte au changement".

Mohamed Ouzzine a en outre fait part de son intention de se présenter aux élections législatives de 2021 dans la province d'Ifrane, au Moyen Atlas, son fief.

A propos du projet de loi sur l'usage du cannabis à des fins médicales, le dirigeant MP a réitéré la position favorable de son parti. "Il importe de légiférer sur ce domaine en prenant en compte la nécessité de mieux le gérer et de mieux le contrôler", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 13/03/2021 à 18h30

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l’istiqlal devrait être capable de désamorcer et non amorcer l’extrémisme islamiste et le panarabisme.... Sinon, l’islamisme n’est que le symptôme de l'échec des partis politiques classiques...

Il est temps pour que lhharaka retravaille sa base historique paysanne- point fort baya’a royaliste dans le sang- et que l’istiqlal retravaille intelligemment du communautarisme plus positif, pour amorcer l’islamisme et le panarabisme...les guerres internent entre ces deux grands partis historiques ont fait perdre beaucoup de temps, malheureusement au Maroc...lahhrar, na pas su séduire les libéraux, peut être qu’il faut que le patronnât pratique davantage un peu de politique moderne, loin de l’obsession du billet bleu..quand aux socialistes, il faut qu’ils sortent du crash politique dû au passage brusque de l’opposition chronique aux affaires de l’Etat sans aucune expérience!! Mais...il faudrait beaucoup de révolution inter-partisane, ...et avec des jeunes!!!

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