Ceux qui espéraient un changement de cap de l’administration de Joe Biden sur le Sahara et la souveraineté du Maroc doivent revoir leurs petits calculs.
«Il n’y a aucune mise à jour pour le moment. Ce que nous avons globalement dit est toujours en vigueur», a déclaré, lundi 22 février, Ned Price, le nouveau porte-parole du Département d’Etat lors d’une conférence de presse.
Les Etats-Unis «vont continuer à soutenir le processus onusien en vue d’une solution juste et durable au différend de longue date au Maroc», a ajouté Ned Price.
«Nous allons continuer de soutenir le processus de l'ONU pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date au Maroc. Nous continuerons d'appuyer le travail de la Minurso pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région», a-t-il ajouté. Il est à noter que le porte-parole Ned Price a parlé de conflit au Maroc, et non pas au Sahara occidental. Ce qui est un élément de langage en cohérence avec la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.
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Ned Price a affirmé, lors de la même conférence, que les Etats-Unis vont continuer de soutenir les efforts pour l'amélioration des relations entre le Maroc et Israël, ce qui aura des retombées positives sur les deux pays.
Autrement dit, l’administration Biden fait sienne la déclaration tripartite Maroc-USA-Israël, signée sous la présidence du souverain le 10 décembre 2020, et qui instaure une reprise des relations entre le Royaume et Israël et entérine la reconnaissance, par les Etats-Unis, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Rappelons que depuis la signature de la déclaration tripartite, les relations entre le Maroc et Israël ont démarré sur les chapeaux de roue. Des échanges ont lieu de manière constante et à tous les niveaux: entre les officiels comme entre plusieurs départements et services.
L’ambassadeur David Govrin a rejoint son poste à Rabat pour diriger le bureau de liaison israélien au Maroc et le Royaume a dépêché une équipe de diplomates, menée par l’ambassadeur Abderrahim Bayoud, pour réactiver le bureau de liaison marocain à Tel-Aviv. De plus, des rencontres sont attendues entre des délégations de haut niveau.
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La dynamique dans les relations maroco-israéliennes ajoute à l’embarras du régime militaire algérien qui s’active sur tous les fronts en pariant sur un changement de la position américaine sous l'administration Biden. Alger a «réveillé» ses lobbies et ses relais médiatiques, à coups de millions de dollars, pour faire pression sur l’administration Biden et la pousser à revenir sur la décision historique de Donald Trump, le président sortant.
Avec les dernières déclarations du Département d’Etat, et le temps aidant, le régime algérien devrait se faire une raison et participer à une paix durable dans la région. A moins que le champion en fake news qu'il l'est, ne se remette à inventer d’imaginaires déclarations.