Le secteur du tourisme a dominé cette séance des questions orales dont l’agenda comportait un total de huit questions liées à la crise que traverse le secteur au fil de la pandémie. Dans l’hémicycle, la ministre Fatim-Zahra Ammor a eu du mal a convaincre les élus que les efforts que mène son département sont suffisants pour résoudre à court terme la crise du secteur.
Elle s’est contenté de dire, au terme de la séance des questions orales de ce lundi 20 décembre 2021: «aujourd’hui j’ai parlé et j’ai donné des réponses à tous les projets que nous avons sur le tourisme et sur l’artisanat et on a parlé également de toutes les aides que nous apportons aux transporteurs touristiques».
«On a parlé de la dynamisation du tourisme interne ainsi que des projets sur lesquels nous travaillons en attendant la reprise, Inchaallah, au mois de janvier», s’est borné à indiquer Fatim-Zahra Ammor, sans préciser la nature de ces projets.
Ainsi, la député du PPS, Khadija Arouhal, a commenté: «elle a parlé de stratégie et de vision vagues pour le long terme sans fournir des solutions immédiates», qualifiant cette intervention de «peu convaincante pour un secteur dont la situation s’aggrave dans tous ses segments».
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«Nous n’avons entendu que des promesses, mais la rhétorique sur les programmes ne fait pas vivre les professionnels», a martelé cette députée.
Le député RNI Youssef Cheri, est venu à la rescousse de la ministre en rappelant le soutien qu’accorde le gouvernement aux salariés du secteur déclarés à la CNSS ainsi qu’à certaines catégorie de professionnels.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture Mohammed Sadiki a aussi fait l’objet d’une série de questions orales sur le monde agricole, mais il s’en est bien sorti grâce à sa parfaite maîtrise du domaine. Avant sa nomination au gouvernement, Mohammed Sadiki avait occupé le poste de secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Il avait été l’une des chevilles ouvrière du programme Maroc vert, mis en œuvre depuis 2008.
Lors de la séance des questions orales, le ministre a plaidé pour les petits agriculteurs assurant que son département ne ménagera aucun effort pour améliorer leurs conditions de vie.