Le mouvement dit de «redressement» au sein de l’UGTM avait demandé à la Cour d'interdire la tenue du congrès prévu ce week-end sous la houlette du président légitime, Mohamed Kafi Cherrat.
Ce mouvement a appuyé sa plainte sur le fait que Cherrat et ses militants ont perdu la légitimité de présider les destinées de l'UGTM après qu'un récent congrès ait porté à la présidence de ce syndicat Enaam Mayara, conseiller parlementaire istiqlalien.
«Le tribunal a confirmé notre légitimité en nous octroyant le droit de tenir notre congrès le week-end prochain à Salé avec la participation de 2.000 congressistes», a déclaré à le360 Mohamed Kafi Cherrat.
Au sujet du récépissé octroyé par le ministère de l'Intérieur au groupe d'Enaam Mayara qui cherche à obtenir une reconnaissance légale comme représentant de l'UGTM, les amis de Cherrat affirment qu’il s’agit d’une simple reconnaissance du «dépôt d'un dossier».
Le360 a essayé de contacter Enaam Mayara et ses proches pour avoir leur avis sur la décision du tribunal administratif de Rabat, mais ceux-ci sont restés injoignables.
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