UA: les élections mettent l’Algérie et l’Afrique du Sud sur la touche

Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine. 

Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.  . DR

Une présidence qui revient à la RDC et la puissante commission regroupant les affaires politiques, la paix et la sécurité qui échappe à l’Afrique du Sud. Tels sont les principaux points à retenir du premier jour du 34e sommet de l’Union Africaine, tenu hier, samedi 6 février 2021, via visioconférence.

Le 07/02/2021 à 10h16

L’Afrique du Sud a voulu succéder à l’Algérie à la tête de la puissante commission en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la sécurité. Mais les pays du continent en ont décidé autrement, et ont élu le Nigérian Bankole Adeoye à la tête de ce super-département de l'UA. Le successeur du sinistre commissaire algérien, Smail Chergui, devrait donc permettre à cette commission, cruciale, de servir l’essor de la paix dans le continent, sans obéir à un agenda préétabli. 

Le nouveau président de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi, de la République démocratique du Congo, qui succède au Sud-africain Cyril Ramaphosa, à la faveur d’une présidence annuelle tournante, a d’emblée défini les défis qui attendent le continent: la lutte contre la changement climatique, les violences sexuelles, la promotion de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Sans surprise, le Tchadien Moussa Faki Mahamat a été reconduit à la tête de la commission de l’UA pour un nouveau mandat de quatre ans. Candidat unique à sa propre succession, il a réagi avec enthousiasme à sa réélection sur Twitter: «profondément honoré par ce vote de confiance historique et écrasant».

La Rwandaise Monique Nsanzabaganwa a été quant à elle élue vice-présidente de la commission de l’UA.

En ce qui concerne les six commissions de l’UA, l’Agriculture et le développement rural est revenue à l’Angolaise Josefa Leonel Coreeia Sacko. Un candidat marocain était en lice pour ce département. Le Zambien Albert Muchanga a été élu à la tête de la commission en charge du développement économique, des échanges et de l’industrie.

Les élections pour désigner le commissaire en charge de l’Education, des Sciences et des technologies ont été suspendues, parce que les candidats à ce poste (d'Afrique du Sud et du Zimbabwe) appartiennent à une région qui a déjà obtenu des candidats à la tête de la commission de l’Agriculture et à celle du Développement économique. Des élections seront donc organisées en juin 2021, pour désigner un nouveau candidat à la tête de cette commission.

L’Egyptienne Amani About Zeid a été élue à la tête de commission Infrastructure et énergie. Et la candidate mauritanienne n’a pu être élue à la tête de la commission Affaires sociales et Santé, parce que la région du nord avait déjà obtenu une commissaire femme, en la personne de l’Egyptienne Amani About Zeid. Des élections seront donc de nouveau organisées en juin 2021, pour désigner un(e) nouveau-elle candidat(e) qui sera porté(e) à la tête de cette commission.

Quant à la puissante commission des Affaires politiques, paix et sécurité, c’est désormais le Nigérian Bankole Adeoye qui aura la charge de mettre dans une poubelle les manœuvres de son prédécesseur, l’Algérien Smaïl Chergui, et de mettre ce département, aux missions cruciales, au diapason des enjeux du continent.

Le360 a par ailleurs appris que deux pays ont essayé de reporter les élections des commissaires par visioconférence, invoquant l’urgence de poursuivre la lutte contre le Covid-19 avec les équipes déjà en place. Leur proposition a été rejetée de façon quasi-unanime.

Interrogé par Le360 sur les candidats du Maroc, un responsable dans le ministère des Affaires étrangères a eu cette réponse: «le vrai candidat du Maroc, c’est le leadership de l’Union Africaine». Avec la présidence de la République démocratique du Congo et la commission Paix et sécurité qui ne recevra plus ses instructions d’Alger, les conditions sont désormais réunies pour faire du leadership de l’UA un véritable enjeu.

Par Wadie El Mouden
Le 07/02/2021 à 10h16

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Les haineux de l'est ont l'habitude de recevoir nos claques. Ils les appellent الطريحة. Les anciennes étaient bruyantes, rapides et sans suite. Livrées en "one shot". L'actuelle طريحة، en cours sous nos yeux, est livrée en plusieurs épisodes en douceur et épicée avec délicatesse au goût safrané unique. Un régal pour les papilles. Tous les sens sont en éveil et à répétition. Que du bonheur ! Merci au metteur en scène.

Bon débarrât de l'algérie et l'afrique du sud, allez aux diables et dans le trou des fausses septiques du WC de l'OUA (UA), n'oubliez pas de tirez la chasse d'eau deux fois derrière vous !!! L'Afrique ne se portera que mieux sans ces deux haineux et complexés !!

Ceux qui n,arrivent pas à diriger convenablement leur pays n,ont rein à faire dans la gestion d un continant Le régime algérien est en faillite

Ceux qui n,arrivent pas à diriger convenablement leur propre pays comment peuvent l ils participer possitivement à diriger un continant

Au tour du peuple algérien de balayer une fois pour toute cette hordes de capos.

On souhaiterait bien voir une marocaine ou un marocain a la tête d une commission de l ua étant donné que le Maroc est l un des pionniers et fondateurs de l oua.

bonne chance M. Tshisekedi ainsi et entre autres, pour les violences sexuelles, vous êtes priez de demander des comptes a ceux qui sont a la tête des réfugié des camps de tindouf, ils confondent femmes réfugiées filles de réfugiés et vivier sexuelle surtout que ces femmes n'ont aucun accès a la plainte contre ces abus de la part des Mâles en rut du polisario,les autorités algériennes en sont conscientes mais ferment les yeux ainsi que sur les mariage plus que forcés de fille trop en deçà de l'age requis

Le Maroc doit poussé le mur de sa défense au sud jusqu'à la frontière Algérienne et mauritanienne, comme ça chaqu'un prendra ses responsabilités.

Un nouveau souffle et une lueur d'espoir pour l'Afrique

Les ennemis du royaume du maroc ne vont pas baisser les bras .Il faut qu' on soit conscient de cette vérité. Leur rancune envers notre pays ne disparaîtra pas .Nous devons être mobilisés tout le temps .hélas,c'est notre destin .

Bye Bye polisario, le pantin d'algerie, pays en faillite politique, économique et morale... abat la dictature militaire du FLN de boukharouba... á la POUBELLE

Comme disent les espagnols:Fuera!!

Les haineux caporaux de l'est à la poubelle de l'histoire. Mon pays à travers ses hommes et femmes est en train de les deplumer sans faire du bruit. Bravo à notre diplomatie qui est en train de créer un nouveau modèl d'approche diplomatique = الدق و السكات.

bien sure doucement mais surement

L'éjection de la "RASD" se dessine doucement mais surement. L'héritage des Boukharrouba, du FLN, de l'ANC, d'Eem Kodjo et d'autres dans les poubelles de l'Histoire. Il faut que l'Afrique émerge à l'image d'autres continents.

Farid souhaitons (mais je reste septique) qu'il reste en algérie quelques âmes regardantes coté gaspillage sinon gabegie et forcera (gentillement) ces gnous de poliario a rendre a césar "pardon" a boumedienne plutôt a ses héritiers tous les clous de combats, de la kalach aux SAM 5 et T35 qui rouillent dans leur sud et surtout récupérer les tenues de combats et leur offrir en échange costumes et cravates et bien entendu les passeports diplomatiques et cartes de crédits avec le CODE tant qu'a faire. et pour prime celui qui veut se refaire on lui indique comment rejoindre le Maroc a pied gourde d'eau eu pain rond, marche sombre puisqu’ils ont raté la marche verte

En deux étapes : la première est l'éviction de la fantomatique rasd, la deuxième la classer comme organisation terroriste.

Il faut d'abord nettoyer sans fracas avant de meubler...!

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