Dans les camps de Tindouf, où les aides humanitaires sont constamment détournées et où les prisonniers sont perpétuellement terrorisés par des trafiquants ayant des connexions avec les milices qui dirigent la zone, un immense palais a été bâti pour le chef des séparatistes, soit le dénommé «Ben Battouche», dans la zone de Nkhila où sont implantées des bases de l’armée aérienne algérienne.
Apparemment, «le pauvre vieux chef du Polisario, Mohamed Ben Battouche, de plus en plus absent d’ailleurs, veut rester sourd aux voix des familles séquestrées qui ne cessent de dénoncer les conditions horribles dans lesquelles elles vivent», rapportent les sources du quotidien Assabah, qui aborde ce sujet dans son édition du mardi 15 août.
«La bâtisse a coûté pas moins de trois millions de dollars», a affirmé un responsable des finances des séparatistes du Polisario, cité par les sources du quotidien. Et ce même responsable d’ajouter qu’«un pays «ami» avait financé et équipé le palais de Ben Battouche, avant de préciser que le pays en question était le Venezuela», soulignent encore les sources du journal.
En plus du scandale de la dilapidation des aides humanitaires, le choix du lieu pour la construction du fameux palais est littéralement honteux, fait remarquer le quotidien. En effet, «le palais a été construit à proximité du centre des victimes de la guerre et des mines, dans le mépris total des réfugiés et de leurs sentiments».
Autant dire que la bande aux commandes du Polisario a décidé de continuer de défier la communauté internationale.