Terrorisme et criminalité: les Américains priés d’éviter les camps de Tindouf

Camps de Tindouf, en Algérie.

Revue de presseL’ambassade des États-Unis d’Amérique d’Alger met en garde ses ressortissants contre les risques de voyage vers les camps de Tindouf en Algérie, et les avertit des risques encourus s’ils se déplacent dans cette zone où le Polisario séquestre, manipule et torture des Sahraouis. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 19/02/2024 à 18h30

En Algérie, les camps de Tindouf sont désormais inscrits sur la liste des zones où il est fortement déconseillé de voyager en 2024 pour les Américains, selon un message publié par l’ambassade des États-Unis d’Amérique d’Alger sur son site Internet.

Il s’agit là d’une mise en garde claire en direction des ressortissants américains, les avertissant de risques d’enlèvements accrus pour les touristes à Tindouf, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 20 février 2024.

Selon le quotidien, «l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Alger appelle ses ressortissants à éviter de se rendre [à proximité des lieux où se déroule] un marathon, prévu pour le 28 février, à Tindouf».

Sur son site, la représentation américaine à Alger recommande à ses ressortissants déjà présents sur les lieux «de rester vigilants dans les zones fréquentées par des touristes ou des occidentaux, dans la région de Tindouf».

En plus de la publication de cette alerte, précise cette ambassade, «les ressortissants américains sont priés de tenir à jour leurs documents de voyage, d’être munis d’une pièce d’identité appropriée, à savoir un passeport américain avec un visa en cours de validité».

Cette mise en garde adressée aux ressortissants américains, leur enjoignant de ne pas se rendre à Tindouf, rappelle Al Ahdath Al Maghribia, intervient après une autre alerte, cette fois-ci publiée en août dernier par le département d’État, conseillant aux ressortissants américains d’éviter de voyager en Algérie.

Parmi les zones à haut risque, les Américains évoquent Tindouf et ses environs. Les camps de Tindouf sont en effet depuis longtemps devenus les bases arrières de trafics en tous genres: armes, drogues, hydrocarbures, détournement des aides humanitaires, traite d’êtres humains, sans compter les connexions de ces mafias avec des groupes terroristes, dans la région du Sahel et ailleurs.

Ces bandes criminelles, dont les liens de complicité avec la direction du Polisario sont avérés, mettent à profit l’aggravation de l’insécurité dans les camps pour les transformer en un vaste marché noir, où sévissent toutes sortes de trafics et de crimes.

Par Mohamed Younsi
Le 19/02/2024 à 18h30