Spoliation immobilière: l’Intérieur serre la vis aux conseils communaux

L'annexe du ministère de l'Intérieur à Rabat.

L'annexe du ministère de l'Intérieur à Rabat. . DR

Revue de presseKiosque360. Dans le cadre de la lutte contre la spoliation des biens immobiliers des collectivités territoriales, le ministère de l’Intérieur a rejeté plusieurs dossiers de cession ou de location présentés par certains conseils communaux. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 24/11/2022 à 22h20

La direction générale des collectivités territoriales (DGCT), relevant du ministère de l’Intérieur, a refusé de valider des décisions prises par certains conseils de commune concernant la cession ou la location de leurs biens immobiliers. Dans son édition du vendredi 25 novembre, le quotidien Al Akhbar rapporte que la DGCT a relevé des violations et des manipulations qui pourraient entraîner la spoliation de ce patrimoine par des parties influentes.

C'est ainsi qu’au cours des neuf premiers mois de cette année, sur les douze dossiers étudiés, neuf ont été retournés à leurs expéditeurs. Les trois dossiers validés contribuent à consolider le patrimoine immobilier de ces collectivités locales.

Un rapport du ministère de l’Intérieur indique que les biens publics des collectivités territoriales sont considérés comme une richesse importante et qu’une réserve immobilière est un levier essentiel pour la réalisation du développement socio-économique local.

C’est pour cela que la DGCT a entamé le recensement et l’enregistrement du patrimoine immobilier des communes ainsi que l’actualisation de tous les biens qui ne sont pas encore enregistrés dans la conservation foncière avec la mise en place d’un système informatique pour les contrôler. Ces mesures entrent dans le cadre de la lutte contre le phénomène de spoliation des biens immobiliers communaux par les grands promoteurs immobiliers dans les grandes villes.

Le quotidien Al Akhbar souligne que ce phénomène s’est répandu, ces dernières années, avec la complicité de certains présidents de commune et autres élus. Afin de mieux contrôler ces transactions douteuses, le ministère de l’Intérieur a mis en place, en partenariat avec l'Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie, un système informatique dénommé «Atlas cartographie» qui définit les positions de ces biens, leur superficie et leur titre foncier.

La DGCT avait auparavant effectué une étude de terrain pour s’enquérir de la situation de l’exploitation des biens communaux en matière de location et d’occupation provisoire afin d’évaluer leur rendement et de proposer les solutions idoines pour réussir cette opération.

Par Hassan Benadad
Le 24/11/2022 à 22h20

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Que faire avec des responsables qui ont spolié des terrains de la commune et même ceux de la djma3a et qui ont réussi à les titrer au su et au vue des paysans sans défence? .Et les malfaiteurs et les bandits se promènent en se vantant de la ''la3ba" qu'ils ont réussie..... Il faudrait pratiquer LE"""comment tu as eu ces terres qui appartiennent à l 'état ou à djema3a alors que tu ne pouvais les avoir en se basant sur tes revenus de l'époque ........

Si rien n'est fait pour combattre cette injustice , il n'y aura plus aucun n'investisseur qui pourra permettre à notre pays de se développer !

C'est le rêve de tous les AMOUREUX de pays qui est le Maroc , de voir un jour cesser la spoliation des biens d’autrui , et le trafique de tous genres, surtout la spoliation des biens des MRE et de l'état. certains services communaux ils ferment les yeux ils ne dénoncent rien de rien Pourquoi?

d'après des plaintes des MRE , la Capitale culturelle du Maroc qui est FES, elle bat le record des constructions illégales , et les constructions clandestines et expropriation des jardins et des biens sociaux par divers services communaux et par les services des arrondissements .......

Bien jouer fini de voler du terrain ou autres bien combien de meurte a cause de sa ou de famille dechirer y faut arreter tout sais vol et condamner sais gens et saisir leues bien aux profit des gens abuser se sont des gens qui craigne vraiment pas dieu sais sa le pire pour eux heureusement qui y a encore des brave gens honnette et serieux vive le maroc honnette et serieux y as que comme sa quond pourra avancer et plus reculer voila

Je ne suis pas d'accord avec cet article. Peu de gens le savent, mais le restaurant de poisson La Squalla est loué chaque année au conseil municipal de Casablanca. Le directeur du restaurant La Squalla de Casablanca s'appelle Aziz Chabine. Membre du Conseil Municipal de Casablanca. C'est pourtant strictement interdit par la loi. Je cite l'article 65 de la loi sur les communes : "Il est interdit à tout membre du conseil de la commune d'entretenir des liens privés avec la commune ou de conclure avec elle des actes ou contrats" J'ai écris au Ministère de l'Intérieur pour demander l'invalidation de son élection. Je n'ai pas de réponse. Bref, ce ministère dort.

C'est un lieu adapté à une certaine personnalité

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