Le régime algérien, ayant échoué à maintes reprises à imposer la présence de séparatistes lors de forums internationaux, est récemment revenu à la charge. À l’occasion de la conférence de la Jeunesse arabo-africaine tenue dans la capitale ougandaise, Kampala, les caporaux d’Alger ont tenté d’infiltrer des éléments du Polisario au sein de leur propre délégation officielle.
La manœuvre rappelait celle employée lors du sommet nippo-africain de Tokyo (TICAD): une délégation séparatiste s’était glissée sous couverture algérienne, dissimulant son emblème contesté dans les bagages de la délégation officielle, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 13 octobre.
À Kampala, dans un geste d’une profonde maladresse, les représentants algériens ont brandi cet étendard devant leurs homologues marocains. La riposte fut immédiate, et cinglante. Les jeunes représentants socialistes et istiqlaliens, membres officiels du Conseil de la Jeunesse arabo-africaine, ont contré cette tentative. Ils ont, fermement, rappelé que le Conseil n’admettait en son sein que des États souverains et internationalement reconnus.
S’ensuivit un travail diplomatique actif: les délégations marocaines ont engagé un dialogue approfondi avec les autres participants pour exposer la nature stérile et les arrière-pensées du jeu algérien, éclairant la réalité du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
La stratégie algérienne, cherchant à officialiser l’adhésion du front séparatiste par le biais d’une organisation fantôme nommée «Front de l’Avenir Algérien», s’est une fois de plus heurtée à un mur. Comme à l’accoutumée, ce plan a échoué. Toutes les délégations ont rejeté la requête, et le président du Conseil a acté officiellement que l’adhésion des séparatistes n’était pas retenue, une décision approuvée par les représentants de 47 pays arabo-africains.
Cette scène n’est que la répétition d’un scénario déjà observé, notamment lors du sommet TICAD au Japon l’année précédente, relaie Al Ahdath Al Maghribia. Un journal italien avait alors qualifié un épisode similaire de «l’une des pires pages de l’histoire de la diplomatie africaine», soulignant comment l’exposition non autorisée d’une plaque des mercenaires du Polisario avait provoqué l’intervention immédiate des autorités japonaises. Celles-ci avaient rappelé que Tokyo ne reconnaît pas la prétendue république.
Ces scandales à répétition lèvent le voile sur les méthodes d’un pouvoir algérien qui, en transformant son pays en un État voyou, semble avoir perdu tout sens de la mesure et de la raison dans le concert des nations.








