Santé: Khalid Aït Taleb dément toute rupture de stock de Levothyrox au Maroc

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, mardi 3 janvier 2023. . Fahd Rajil

Le 03/01/2023 à 20h17

VidéoDans un entretien avec Le360, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, est revenu ce mardi 3 janvier 2023 sur la polémique de la rupture de stock de certains médicaments au Maroc, balayant d’un revers de la main toutes les accusations à ce propos.

«Il ne peut y avoir de rupture de stock, par exemple du Levothyrox, au Maroc parce que notre pays est un producteur de ce médicament qui corrige les troubles de la thyroïde», a insisté le ministre en démentant catégoriquement «toute pénurie ou rupture de stocks d’un quelconque médicament».

Il n’a pas écarté la possibilité de l’absence, dans certaines pharmacies du Levothyrox, pour deux raisons: soit un défaut de paiement de certaines officines en faveur des fournisseurs, soit un achat massif par les malades. «Je peux vous assurer qu’il n’y a pas, de notre côté (ministère de la Santé, Ndlr), ni pénurie ni rupture de médicaments dont certains sont fabriqués localement», a déclaré Khalid Aït Taleb quelques jours après que la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc a annoncé une «rupture totale» des stocks du Levothyrox.

Un responsable de ce syndicat est allé jusqu’à dire que «cette situation n’est pas nouvelle». «Nous avons déjà enregistré plusieurs ruptures de stock du Levothyrox», avait-il affirmé avant d’être démenti par le ministre de la Santé.

D’autre part, il a été interrogé ce mardi 3 janvier 2023 lors de la séance des questions orales issues de la Chambre des conseillers sur le sujet de la révision des tarifs liés aux prestations fournies par les médecins du secteur privé. Khalid Aït Taleb a reconnu que des pourparlers étaient en cours avec les professionnels, regrettant qu’un partenaire, en l’occurrence un organisme de prévoyance, n’ait pas encore réagi à des propositions sur cette réforme.

Le ministre répondait à une question d’un conseiller parlementaire, l’Istiqlalien Mohamed Zidouh, lui-même chirurgien. Ce dernier s’est déclaré optimiste quant à la possibilité que les tarifs des prestations médicales soient revus à la hausse, et ce, pour deux raisons: l’une liée à l’intégration dans le circuit des remboursements des nouvelles pathologies -non admises- et la seconde à la hausse des tarifs des prestations médicales.

Le 03/01/2023 à 20h17