Sahara: message du roi Mohammed VI au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Le roi Mohammed VI et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Le roi Mohammed VI et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. . DR

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a remis, mercredi au siège des Nations unies à New York, un message écrit du roi Mohammed VI, au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Le 04/04/2018 à 21h05

«Sur très hautes Instructions du roi Mohammed VI, j’ai remis un message écrit de sa Majesté le Roi à Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, au sujet des développements gravissimes que connait la zone à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain», a souligné Nasser Bourita, dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le SG de l’ONU.

Le souverain, a indiqué le ministre, a également eu un entretien avec Guterres de crainte que la situation à Bir Lahlou et à Tifariti ne s’enlise ou ne soit pas résolue comme c’était le cas pour Guergarate.

«Sa Majesté le Roi a tenu à exprimer, au nom de toutes les forces vives nationales, toutes sensibilités confondues, le rejet ferme et déterminé du Maroc de ces provocations et de ces incursions inacceptables», a fait savoir Bourita.

Le couverain a tenu à préciser à Antonio Guterres que ces agissements «constituent une menace au cessez-le-feu, violent le droit international et les résolutions de l’ONU, et compromettent sérieusement le processus politique», a-t-il poursuivi.

Le roi Mohammed VI, dans son entretien avec le Secrétaire général, a rappelé que dans ce différend régional qui dure depuis plus de 40 ans, «l’Algérie a une responsabilité flagrante. C’est l’Algérie qui finance, c’est l’Algérie qui abrite, c’est l’Algérie qui arme, c’est l’Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au Polisario», a ajouté Nasser Bourita.

De ce fait, a-t-il rappelé, «le Maroc demande et a toujours demandé que l’Algérie puisse participer au processus politique, que l’Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l’Algérie puisse jouer un rôle à la hauteur de sa responsabilité dans la genèse et l’évolution de ce différend régional».

Le 04/04/2018 à 21h05