En prélude à l’organisation de ce forum, la Chambre des conseillers a mis en place un Groupe thématique provisoire chargé de «présenter un avis sur la première cause nationale du Maroc». Ce comité, présidé par Lahcen Haddad, député istiqlalien et ancien ministre, a tenu ce lundi sa première activité en organisant un forum national sous le thème: «Le Parlement et la cause du Sahara marocain: pour une diplomatie parallèle efficiente et un plaidoyer institutionnel efficace».
Parmi l’assistance nombreuse figuraient les chefs de plusieurs partis politiques, dont Nizar Baraka (Istiqlal), Driss Lachgar (USFP), Mohamed Ouzzine (MP), Nabil Benabdallah (PPS), Fatima Saadi représentant la présidence collégiale du PAM, et Chaoui Belassal (UC). Le RNI, dirigé par Aziz Akhannouch, était représenté par Mustapha Baitas.
À l’ouverture du colloque, Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers et originaire des provinces sahariennes, a mis en lumière la dynamique internationale que connaît le dossier du Sahara grâce à la sagesse et aux orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il a également salué les efforts constants des forces vives de la Nation — partis politiques, syndicats et ONG — représentées au sein du Parlement.Selon lui, ce plaidoyer en faveur de la cause nationale constitue «un pilier fondamental pour consolider les acquis diplomatiques» du Royaume.
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Les chefs de partis ont unanimement souligné le rôle de la diplomatie parlementaire en tant qu’outil de plaidoyer.«Ce n’est pas un choix mais un devoir», a déclaré Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP.De son côté, Mohamed Ouzzine, secrétaire général du MP, a répondu indirectement à Abdelilah Benkirane, en affirmant qu’il faut «donner la priorité à Taza», faisant allusion à la déclaration controversée du chef du PJD, qui avait exprimé sa préférence pour Gaza avant Taza.Ouzzine a également affirmé que «l’Algérie reste complexée par la guerre des sables de 1963».
Pour sa part, Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a dénoncé l’attitude des dirigeants algériens, appelant l’ONU à assumer ses responsabilités pour garantir la paix et la sécurité dans la région.








