Le patron de l’Onu, qui a recommandé que le Conseil proroge le mandat de la Minurso jusqu’au 30 avril 2019, a appelé l’Algérie à «faire d’importantes contributions au processus politique» et à augmenter son engagement dans le processus de négociations.
Antonio Guterres a souligné qu’à l'ère de l'interdépendance mondiale, «les conséquences socio-économiques, humanitaires et sécuritaires de ce conflit prolongé pèsent lourdement sur l'intégration régionale et sous-régionale».
A cet égard, le chef de l’ONU, rappelant le soutien du Conseil de sécurité à son appel en avril 2017 à la relance du processus de négociation «avec une nouvelle dynamique et dans un nouvel esprit», a exhorté les parties à continuer à travailler avec son Envoyé personnel «dans ce nouvel esprit et cette dynamique et à s'engager véritablement dans le processus de négociation conformément aux directives établies par les résolutions du Conseil de sécurité».
Dans son rapport, le Secrétaire général confirme, une fois de plus, le leadership onusien exclusif quant au processus devant mener à une solution durable, politique et mutuellement acceptée.
Ainsi au paragraphe 26 du rapport soumis aux membres du Conseil de sécurité, Guterres précise que lors des entretiens de son Envoyé personnel avec les responsables de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE), «ses interlocuteurs ont affirmé leur soutien à l’Envoyé personnel et ont reconnu le leadership de l’ONU dans le processus».
Il convient de souligner que le document enterre définitivement les plans antérieurs, caducs et inapplicables, notamment le référendum puisqu’il confirme l’objectif du processus politique qui est de parvenir «à une solution politique sur la base des orientations données par les résolutions du Conseil de sécurité» depuis 2007.
À cet égard, le rapport s’érige en confirmation du réalisme et de l’esprit du compromis comme paramètres de la solution politique.