Sahara. La gifle du Conseil de sécurité au Polisario

Karel van Oosterom, président du Conseil de sécurité.

Karel van Oosterom, président du Conseil de sécurité. . DR

Réagissant aux multiples incursions des milices armées du front Polisario à Guerguerat, le Conseil de sécurité a précisé, par la voix de son président néerlandais, Van Oosterom, qu'"il ne devait pas y avoir de changement du statut de la zone tampon". Détails.

Le 22/03/2018 à 11h04

Le Conseil de sécurité, qui s'est réuni hier mercredi au soir, à l'occasion de la présentation par l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, de son premier rapport de briefing, a été on ne peut plus ferme envers le front Polisario. Le Conseil, instance décisive de l'ONU, a souligné clairement qu'"il ne devait pas y avoir de changement du statut de la zone tampon près de Guerguerat".

Cette injonction, exprimée par la voix du diplomate néerlandais, Van Oosterom, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité, se veut en effet une réaction ferme aux multiples incursions provocatrices du front Polisario, dont la dernière en date remonte au début janvier dernier, quand des éléments armés du front séparatiste se sont introduits dans cette zone censée être démilitarisée en vertu de l'accord de cessez-le-feu de 1991, pour tenter d'interdire le passage des participants au rallye-raid international, Africa Eco Race.

Et ce n'est pas tout! A la veille de la présentation du rapport de Köhler, hier mercredi, le Polisario récidivait en annonçant le transfert de son soi-disant "état-major armé" dans la localité de Bir Lahlou, considérée mensongèrement comme "zone libérée" alors qu'elle fait partie de la zone tampon en vertu de l'accord conclu en 1991 sous l'égide de l'ONU mettant fin à 16 ans de conflit armé.

Pour précision, outre Horst Köhler, le Conseil de sécurité de l'ONU a été briefé, hier mercredi, par le nouveau chef de la Minurso, le Canadien Colin Stewart, sur la situation prévalant dans la région. Colin Stewart, en visite ces derniers jours à Tindouf, a refusé de se rendre dans la localité de Bir Lahlou, évitant un piège qui lui aurait été tendu par la "direction du Polisario" pour cautionner "un changement de statu quo".

Par ailleurs, le Conseil de sécurité a demandé à l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara de "poursuivre les discussions sur une relance de négociations visant à régler le différend plus que quarantenaire créé par l'Algérie. 

Par la même occasion, le CS a exprimé son "entier soutien", aux efforts de l'ancien président allemand pour "relancer le processus de négociations grâce à une dynamique et un esprit nouveau".

Aucune date n'a toutefois été annoncée pour reprendre des pourparlers formels dont les derniers en date -sous l'égide de l'ONU- remontent à 2012.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 22/03/2018 à 11h04

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"Si vis pacem para bellum" dit l'adage latin. Et depuis le 4eme siècle cette sage locution n'a jamais été démentie. Face à un Etat voyou aveuglé par les richesses faramineuses de son sous-sol (dans lesquelles ce pays n'a aucun mérite d'ailleurs, puisque ces richesses ont été mises au point par les colons Français), si on veut la paix, comme on l'a toujours fait sans y parvenir, on doit sérieusement préparer la guerre. C'est une stratégie immuable que plusieurs pays ont epérimentée avec succès. Certains ont obtenu la paix sans devoir faire la guerre grâce à la dissuasion, d'autres l'ont obtenue après avoir été obligés de livrer bataille aux illuminés pour les ramener à la raison. Et ils ont gagné parce qu'ils s'y étaient préparés. Nous espéronons bien entendu faire partie de la 1ere catégorie, mais avec l'entêtement irréductible des algériens ne me rend pas optimiste à ce niveau. Donc appliquons avec sérénété et confiance la locution latine "to keep peace prepare for war", car quelquesoit l'évolution des excités de l'Est, c'est la sseule stratégie qui garantira notre sécurité.

Il faut faire preuve de fermeté implacable face à ces aventuriers-mercenaires et leurs patrons, les lâches harkis qui se croient capables d'ébranler le glorieux royaume du Maroc.

Il faut preciser, le polisario n'est qu'un figurant des moukhabarates arabes d'Alger. Et le vrai chef de cette pièce theatrale, en plein air, n'est autre que Msahel, qui occupe également le ministère des affaires étrangers d'Alger. Le Maroc ne devra négocier qui que soit, tant que l'O.N.U ne mène le régime d'Alger ne permet le recensement des camps de Tindouf.l

Oui certes et on prend bonne note de la position du conseil de sécurité par la voix de son président Van Oosterom, mais que fait la minurso qui doit s'interposer et agir pour sécuriser la zone. Je rappelle que les voyous du polisario s'adonnent à de véritables actes de piraterie et de brigandage en détroussant les marocains de leur biens et des symboles nationaux (drapeaux...) au passage de Guergarat et en multipliant les provocations. Avant, c'était les transporteurs marocains qui étaient victimes de pillage, et tout récemment ce sont les supporters rajaouis qui ont dû subir les exactions.

Soyez férme avec les traitres vendus et leurs maitres clochards et làches.

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