Il y a deux ans encore, seule la France figurait sur la liste des pays européens à avoir déclaré son soutien au plan d’autonomie du Sahara, sous la souveraineté marocaine. Aujourd’hui, avec la position exprimée ce jeudi 20 octobre 2022 par la Belgique, il y a désormais 11 pays européens, dont 10 de l’Union européenne (UE) à avoir reconnu la prévalence de la solution que donne le Maroc pour en finir avec ce conflit créé de toutes pièces par l’Algérie et ses mercenaires, du Polisario.
La position de Bruxelles, où se trouvent ses plus importantes institutions, vient fermer le cercle de l’adhésion exprimée par toute une région des plus stratégiques du Vieux continent: le Bénélux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Amsterdam était la première capitale de cette région à s'être prononcée en faveur de la position marocaine.
Le 11 mai dernier à Marrakech, dans le contexte de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale anti-Daech, Wopke Hoekstra, ministre néerlandais des Affaires étrangères, a été très clair. Pour son pays, le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 devant l’Organisation des Nations unies (ONU) est «une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l'ONU» pour trouver une solution à la question du Sahara.
Plus récemment, soit le 3 octobre dernier à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg, Jean Asselborn, affirmait également que le plan d’autonomie était «un effort sérieux et crédible du Maroc» et «une bonne base pour une solution acceptée par les parties». Avec la Belgique, la boucle est ainsi bouclée.
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Le soutien du Bénélux traduit un appui européen plus large à l’option marocaine, y compris de la part de grandes puissances, jadis réticentes, otages soit de leur propre passé colonial, soit d’un manque de volonté de pousser réalistement ce dossier vers une solution politique.
Les derniers exemples en date sont probants. Il s’agit en l’occurrence de l’Allemagne, dont la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a exprimé, le 25 août 2022 à Rabat, un changement majeur de la politique étrangère de son pays concernant le Maroc et son Sahara, en saluant la proposition d’autonomie.
Il s’agit également de l’Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara. On s’en souvient, dans une déclaration conjointe adoptée au terme des discussions approfondies entre le roi Mohammed VI et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, le 7 avril 2022 à Rabat, Madrid «considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend». Une évolution majeure qui n’avait d’ailleurs pas manqué d'engendrer une vraie hystérie à Alger, avec le rappel de l'ambassadeur en poste à Madrid et une rupture du traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qui liait l'Algérie et l'Espagne depuis octobre 2002.
Avec les représailles contre l’Espagne, le régime algérien espérait bloquer la dynamique européenne des soutiens au plan d’autonomie. Ses efforts, bien qu'hystériques, ont été vains, dans la mesure où le nombre de pays européens se prononçant pour l’unique solution réaliste et pragmatique au conflit du Sahara n’a eu de cesse d’augmenter.
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Aujourd’hui, le plan d'autonomie bénéficie d’une forte dynamique et du soutien clair de 11 pays européens, dont 10 de l’UE: l'Espagne, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, Chypre, le Luxembourg, la Hongrie, la Roumanie, le Portugal, la Serbie et désormais la Belgique.
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La dynamique est en fait bien plus étendue, et elle est mondiale.
Intervenant le vendredi 14 octobre dernier, devant les membres de la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a rappelé que plus de 90 Etats membres de l’ONU ont exprimé haut et fort leur soutien à l’initiative marocaine en tant qu'unique solution à ce différend régional. Une position en phase avec celle du Conseil de sécurité, qui, dans ses 18 résolutions depuis 2007, a consacré l’initiative marocaine d’autonomie comme la solution sérieuse et crédible à ce conflit artificiel.
Un autre élan, et non des moindres, de l’appui de la communauté internationale à la marocanité du Sahara est l’ouverture, depuis décembre 2019, de 27 consulats généraux de pays africains, arabes, d’Amérique du Sud, des Caraïbes et d’autres régions du monde dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla sans compter l’annonce par trois autres pays (la Somalie, le Guatemala, le Tchad) de l’ouverture imminente de leur consulat à Dakhla. Cela, en plus d'un consulat virtuel des Etats-Unis d’Amérique, qui reconnaissent ainsi la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara.