Les discordes provoquées par la désignation du président de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants ont finalement pu être surmontées, pour permettre à cette institution législative de mener à son terme le processus de renouvellement de ses instances dirigeantes, en cette période de mi-mandat.
Cette commission permanente, qui était présidée depuis le début de cette législature par le MP à la Chambre des représentants et à la Chambre des conseillers, était convoitée à mi-mandat par Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP.
Les députés du MP ont vivement et longuement protesté, et n’ont finalement bien voulu concéder la désignation de l’USFP à ce poste qu’après l’intervention des présidents d’autres groupes parlementaires, et la médiation de Rachid Talbi Alami, le président de la Chambre des représentants, relaie Al Ahdath Al Maghribia, ce mardi 23 avril 2024.
Les députés de la Chambre des représentants ont donc finalement élu à ce poste Saïd Baaziz, de l’USFP. Le Mouvement populaire a quant à lui obtenu la présidence de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement.
Le quotidien rappelle que la présidence de la commission de la Justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, depuis le début de ce mandat législatif, a été caractérisée par de nombreux remplacements.
Ce sont ainsi pas moins de quatre présidents du groupe que forment les députés du MP qui se sont succédés à la tête de cette commission permanente, soit plus que le quota réservé aux partis de l’opposition par la réglementation.
Al Ahdath Al Maghribia rappelle l’identité de ces quatre députés, élus du Mouvement populaire: «Mohamed Laâraj et Mohamed Fadili, dont l’élection a été annulée par la Cour constitutionnelle, Mohamed Mobdiî, qui a été écroué, et qui a dû céder sa place à Said Serrar».