Les rumeurs d’un remaniement ministériel ont repris de plus belle. Une source au sein de la coalition gouvernementale indique que plusieurs ministres préfèreraient la qualité d’ancien ministre à celle de ministre en exercice, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 8 décembre. «La qualité d’ancien ministre ouvre les portes à des revenus substantiels qui ne sont pas offerts par le poste de ministre en exercice. Sa réputation et son expertise lui permettent de collaborer avec des cabinets d’études et des organisations internationales qui lui assurent des rémunérations conséquentes», précise la même source. Ceci est encore plus vrai pour ceux qui souhaitent reprendre des affaires.
Le même interlocuteur souligne que plus de cinq ministres ont exprimé le désir de ne plus assumer de responsabilités gouvernementales. Les ministres du PAM sont les plus concernés. Les dirigeants de l’opposition au parlement avaient confirmé le désir des certains ministres de quitter le gouvernement. «Des membres du gouvernement dont les compétences sont reconnues souhaitent quitter le gouvernement pour le secteur privé tandis que d’autres justifient leur départ par des raisons de santé».
Des sources gouvernementales avaient révélé à Al Ahdath Al Maghribia que la majorité était sur le point de finaliser la composition partielle du gouvernement Akhannouch II. En plus du renfort apporté par les nouveaux ministres et secrétaires d’État, des permutations seront opérées au niveau des portefeuilles de certains ministres.
Les mêmes sources indiquent que les changements concerneront également les présidences de certaines collectivités territoriales comme la présidence des conseils des régions et des communes. Certains évoquent aussi la possibilité d’un échange entre la mairie de Rabat qui serait dirigée par le PAM et la présidence du conseil de la ville de Tanger par le RNI.