Réforme du Code du travail, loi sur la grève… Les priorités de Younes Sekkouri

Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.

Revue de presseLe gouvernement se dit déterminé à réformer le Code du travail et à mettre au point la future loi organisant le droit de grève. «Les deux chantiers seront achevés en 2024, dans le cadre du dialogue social avec les syndicats qu’il va falloir renforcer», a affirmé Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 27/03/2024 à 18h59

Le gouvernement envisage de lancer le projet de réforme du Code du travail au cours de cette année législative et de le boucler avant la tenue du round du dialogue social, prévu en septembre prochain, a affirmé Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, dans une intervention lors d’une conférence organisée à Salé hier, mardi 26 mars 2024, par la fondation Fqih Tetouani.

À ce propos, d’après des interlocuteurs interrogés par Al Akhbar pour ce jeudi 28 mars, le ministre a révélé qu’«après vingt réunions avec les centrales syndicales autour du projet de loi organisant le droit de grève, le gouvernement a pu avoir une vision globale sur la future loi».

Selon Younes Sekkouri, «c’est pour cela que l’Exécutif a donné plus de temps aux syndicats en vue d’aboutir à une loi équilibrée».

Le gouvernement et les centrales syndicales, a indiqué le ministre, parviendront à «un consensus autour de cette problématique avant le round social de septembre».

Le ministre a révélé, à cette occasion, que «le coût du dialogue social avait atteint 27 milliards de dirhams», un budget, a-t-il précisé, qui a été «consacré à des secteurs publics, dont la santé, l’enseignement supérieur et l’éducation».

En ce qui concerne le dialogue social, le ministre a insisté sur la nature de «la politique du gouvernement, qui a opté pour la culture du dialogue, au lieu de celle de la conciliation et de l’arrangement».

Selon Al Akhbar, «le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences a appelé à ‘renforcer’ le [rôle des] syndicats, à revoir à la hausse la subvention qui leur est accordée, et à baliser la voie à leur action, afin qu’ils jouent pleinement leur rôle, en tant que piliers fondamentaux» du monde du travail.

Par Mohamed Younsi
Le 27/03/2024 à 18h59