Rabat: le PPS tient son université annuelle en présence de Driss Lachgar et Abdelilah Benkirane

ينظم حزب التقدم والاشتراكية جامعته السنوية بحضور إدريس لشكر وعبد الإله بنكيران.

Le 09/11/2024 à 15h27

VidéoSous la présidence de son secrétaire général, Nabil Benabdellah, le Parti du progrès et du socialisme a tenu son université annuelle ce samedi 9 novembre à Rabat. Driss Lachgar (USFP), Abdelilah Benkirane (PJD) et Adil Sbai (MP) étaient parmi les participants à cette rencontre.

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition) a tenu son université annuelle ce samedi 9 novembre à Rabat, sous la présidence de son secrétaire général, Nabil Benabdellah. Placée sous le thème «La démocratie en priorité», cette rencontre s’est déroulée au siège du PPS, à Hay Ryad, réunissant divers acteurs politiques et intellectuels.

Parmi les participants, on remarquait la présence de figures emblématiques de l’opposition marocaine, telles que Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), ainsi que Adil Sbai, membre du bureau politique du Mouvement populaire (MP). Cette rencontre a permis aux leaders de ces formations d’échanger autour de l’importance de la démocratie comme socle du développement.

Les débats, structurés en plusieurs ateliers, ont été animés par des personnalités des partis précités, notamment Abdelhamid Jmahri (USFP), Saïd Fekkak (PPS), Amina Maelainine (PJD), ainsi que le politologue Abdelhafid Adminou. De ces échanges, une idée principale s’est imposée: la démocratie est le pilier incontournable de tout progrès. Un militant du PPS a d’ailleurs souligné que «l’homme politique doit fabriquer de l’espoir», tandis que certains intervenants ont reproché au gouvernement de prendre «un retard politique vis-à-vis des citoyens».

Une autre vision de la politique

Saïd Fekkak a exhorté son parti, le PPS, ainsi que les autres formations à renforcer leur rôle politique en se préparant dès à présent pour garantir des «élections saines en 2026». Pour sa part, Adil Sbai a apporté une perspective distincte, décrivant la politique comme un vecteur de services concrets pour les citoyens. «La politique et son exercice sont devenues autre chose que par le passé. La politique aujourd’hui, c’est ce qui offre aux citoyens une meilleure santé, une éducation, un habitat…», a-t-il argumenté, défendant une vision qu’il qualifie de «réaliste» du «développement d’un Maroc moderne», recentrée sur les besoins quotidiens des Marocains.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 09/11/2024 à 15h27