PLF 2019: Grand oral de Benchaâboun devant la CGEM

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Economie et des finances.

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Economie et des finances. . DR

Mohamed Benchaâboun, ancien administrateur de la CGEM, doit s'exprimer ce mercredi devant le patronat du Maroc en sa qualité de ministre de l'Economie et des finances, pour expliquer les principaux axes du projet de loi de finances de 2019.

Le 24/10/2018 à 15h53

Au menu de cette allocution, figure notamment tout ce qui a trait à la fiscalité et aux mesures incitatives concernant les Petites et Moyennes entreprises (PME), a-t-on appris auprès de l'entourage du ministre.

Mohamed Benchaâboun s’apprête à plaider en faveur des PME. Le ministre a en effet notamment annoncé la réduction de l'impôt sur les sociétés de 20% à 17,5% pour les PME dont les bénéfices ne dépassent pas un million de dirhams par an.

Mohamed Benchaâboun a également révélé que le budget de l'Etat sera renfloué par les recettes de la privatisation de certains établissements publics, sous le régime de Société Anonyme, dont l'Etat est actuellement actionnaire.

"Nous allons restructurer ces établissements et privatiser une part du capital où l'Etat détient des parts", a ainsi déclaré le ministre, n'excluant pas que Maroc Télécom puisse figurer parmi ces établissements privatisables.

Le ministre de l'Economie et des finances a présenté hier, lundi , devant le Parlement le projet de loi de finances de 2019 (PLF), un texte qui donne la priorité aux secteurs sociaux en matière de santé, d’éducation et d'emploi des jeunes.

Le PLF 2019 prévoit un taux de croissance de 3,2%, un taux d'inflation limité à 2% et une réduction du déficit budgétaire à 3,3%. 

Le projet de loi prévoit également la création de 40.000 postes d'emplois dans la fonction publique, dont 15.000 pour le personnel contractuel.

A elles seules, les dépenses salariales pour les fonctionnaires s'élèvent à 112 milliards de dirhams, soit plus d’un tiers du budget global de l'Etat.

Le PLF de 2019 doit être définitivement adopté par les deux chambres du Parlement avant la fin du mois de décembre prochain.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 24/10/2018 à 15h53