Pegasus et espionnage des journalistes: l’Union des journalistes arabes critique les accusations infondées contre le Maroc

Logo de l'Union des journalistes arabes.

L’Union des journalistes arabes (UJA), qui a tenu une réunion de son Secrétariat général le mardi 21 février à Riad en Arabie saoudite, a critiqué les accusations infondées contre le Maroc en relation avec le prétendu recours au logiciel Pegasus pour espionner les journalistes.

Le 22/02/2023 à 17h33

Cette nouvelle réaction de l’Union des journalistes arabes intervient après les explications fournies par la délégation marocaine composée de Abdellah Bakkali, premier vice-président de l’UJA, et de Younes Moujahid, conseiller aux relations internationales auprès de la même union.

L’UJA a rappelé qu’aussi bien le Parlement européen que les ONG qui ont véhiculé ces accusations ont été et sont toujours dans l’incapacité de fournir des preuves appuyant leurs allégations qui, de ce fait, ne se basent sur aucun fondement scientifique.

De même, l’UJA se dit étonnée par l’attitude de la justice française qui prive le Maroc du droit de recourir aux juridictions françaises pour se défendre contre de telles accusations, au moment où elles acceptent les plaintes non fondées de certains journalistes français contre le Royaume.

Cette organisation représentative des journalistes arabes a également fustigé la position du Parlement européen, qui refuse de donner la parole à des experts internationaux pour écouter leurs arguments qui déconstruisent les accusations contre le Maroc, dans une démarche manifeste consistant à exercer des pressions politiques et diplomatiques contre le Royaume.

Tout en condamnant cette «campagne systématique» contre le Maroc, l’UJA se dit déterminée à suivre ce dossier au sein des organisations professionnelles arabes ainsi qu’au sein des organisations internationales qui s’occupent des dossiers de la liberté de la presse et des droits humains.

Par Mohammed Boudarham
Le 22/02/2023 à 17h33