Affaire Pegasus: un rapport rejette les accusations visant le Maroc

Photographie prise à Paris en studio, le 21 juillet 2021, montrant un smartphone affichant le site web du groupe israélien NSO, accusé d'avoir vendu le logiciel Pegasus à des gouvernements, dont le Maroc, pour une surveillance de masse de journalistes et de diverses personnalités. . JOEL SAGET / AFP

Revue de presseLe chercheur américain Jonathan Scott, spécialiste des logiciels d’espionnage, a promis de publier un rapport dans lequel il démontera les accusations portées contre le Maroc dans l’affaire Pegasus. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 16/02/2023 à 22h24

Le spécialiste américain en logiciels malveillants et en logiciels d’espionnage, Jonathan Scott, va publier ce vendredi une contre-expertise dans laquelle il démonte scientifiquement les accusations contre le Maroc dans l’affaire dite Pegasus.

Dans sa livraison du 17 février, le quotidien arabophone Assabah rapporte que Jonathan Scott a expliqué dans un tweet, daté du 16 février, que son rapport s’intitulera «Le Maroc innocent dans l’affaire du prétendu espionnage contre Omar Radi». Il dévoilera des «vérités et faits scientifiques qui ont été cachés dans une tentative de tronquer la réalité», selon lui.

Ce rapport va conforter la position exprimée officiellement par le gouvernement marocain dans ce dossier, et à travers laquelle il condamne et dément fermement les allégations mensongères d’Amnesty international, écrit Assabah.

Le journal rappelle qu’en juillet 2021, le gouvernement marocain a également exprimé sa surprise de voir certains médias français et Reporters sans frontières colporter certains mensonges selon lesquels le Maroc aurait espionné les téléphones mobiles de certaines personnalités nationales et étrangères, et de hauts responsables au sein d’organisations internationales, par le biais du logiciel espion israélien Pegasus. Or, ajoute Assabah, la société israélienne qui a mis à jour ce logiciel, a démenti toute vente de son programme d’espionnage au Maroc.

Le rapport de Jonathan Scott aura donc le mérite de dévoiler toutes les vérités sur l’affaire Pegasus, qui a été outrageusement gonflée par les médias français et ceux des généraux algériens, dans le seul but de nuire à la notoriété du Maroc et à son intégrité territoriale.

La crise russo-ukrainienne a servi cet agenda anti-marocain dans lequel le pétrole et le gaz ont pesé, mais le Royaume est resté serein, conclut Assabah, face à ce complot.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 16/02/2023 à 22h24