Les présidents des groupes parlementaires de la majorité à la Chambre des représentants ont tenu, lundi dernier, une réunion consacrée à l’évaluation de l’action parlementaire durant la session d’avril de la deuxième année législative (2022/2023) de la 11ème législature.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 26 juillet, que les députés ont fait le bilan de l’action parlementaire dans les domaines de la législation, du contrôle de l’action gouvernementale et de l’évaluation des politiques publiques ainsi que de la diplomatie parlementaire.
Selon un communiqué de la Chambre des représentants, les présidents des groupes se sont penchés sur l’importance des textes de loi approuvés durant cette session notamment ceux ayant trait au domaine de la justice, de la santé, des finances, de la production ainsi que des conventions internationales y afférentes.
Par ailleurs, la majorité parlementaire a salué la sagesse des composantes de la Chambre des représentants en reportant deux projets de loi portant approbation de deux accords multilatéraux entre les autorités compétentes au sujet de l’échange de déclarations de chaque pays et l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers. Les parlementaires ont attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité d’ouvrir de nouvelles négociations concernant certaines dispositions figurant dans ces deux accords afin de protéger les intérêts légitimes des Marocains du monde (MRE).
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que les présidents des groupes de la majorité ont mis en exergue l’importance des sujets qui ont fait l’objet de contrôle parlementaire. Il s’agit notamment des questions écrites et orales, des questions orales mensuelles adressées au chef du gouvernement sur la politique générale et des rapports des commissions thématiques chargées d’évaluer les politiques générales.
Les composantes de la majorité ont enregistré que la diplomatie parlementaire a connu des activités intenses par sa forte présence pour la défense des intérêts supérieurs du Royaume et à leur tête la question du Sahara marocain à la lumière de la dynamique qu’elle connait sous la conduite clairvoyante du roi Mohammed VI.