Christian Cambon, qui préside également le Groupe d’amitié France-Maroc au Sénat français, a dénoncé, dans un communiqué dont une copie est parvenue à Le360, ces euro-députés proches de la majorité française qui se sont alliés «aux adversaires habituels du Maroc».
Le Groupe d’amitié du Sénat français comprend un total de 64 sénateurs alors que celui du Maroc est composé d’une vingtaine de conseillers et de députés, et présidé par Mohamed Zidouh.
Dans ce communiqué, Christian Cambon a en outre affirmé avoir pris connaissance avec étonnement du vote par «le Parlement européen d’une résolution condamnant la détérioration de la liberté de la presse au Maroc».
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Et d’ajouter qu’alors que la France, au plus haut niveau, «s’efforce de donner un nouvel élan à la relation franco-marocaine, certains euro-députés français pourtant proches de la majorité préfèrent joindre leurs voix aux adversaires habituels du Maroc».
«Prompts à donner des leçons, a-t-il poursuivi, ils semblent apprécier la situation des Droits de l’homme et de la presse au Maghreb avec beaucoup de parti pris, loin des réalités».
Le Groupe d’amitié France-Maroc du Sénat a aussi exprimé, par la voix de son président, «son attachement à la liberté de la presse dans tous les pays».
En conclusion, Christian Cambon assure que son instance «continuera à œuvrer pour le renforcement des relations avec le Maroc qui, dans tous les domaines, reste notre plus fidèle partenaire et allié au service de la paix dans cette région».
Suite à la résolution du Parlement européen, le Parlement marocain a décidé de revoir de fond en comble les rapports avec cette institution.