Nizar Baraka : "Je suis fier et honoré de ma nouvelle mission"

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) . Brahim Taougar - Le360

Dans une déclaration au Le360 vendredi, Nizar Baraka s'est déclaré "fier et honoré" d'avoir été nommé par le roi au poste de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en remplacement de Chakib Benmoussa.

Le 23/08/2013 à 12h09, mis à jour le 23/08/2013 à 12h39

"C'est une fierté et un honneur pour moi, mais c'est aussi une responsabilité", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie et des finances qui a quitté aujourd'hui officiellement son poste pour se consacrer à sa nouvelle mission de patron de l'une des plus grandes institutions du pays, le Conseil économique, social et environnemental (CESE). "L'objectif de la mission à la tête du CESE est une contribution au développement et à la construction de l'édifice. Je suis fier de pouvoir participer aux réformes structurelles dans mon pays au sein d'une structure constitutionnelle", a-t-il affirmé au Le360 dans sa première déclaration après sa nomination mercredi par le souverain.

"Je ferais tout pour être à la hauteur"

"La mission est exaltante, je ferai tout pour être à la hauteur de la mission qui m'a été confiée", a affirmé ce spécialiste des finances publiques. Lors de sa nomination, le souverain a recommandé à Baraka de maintenir le même niveau de qualité des travaux consultatifs du CESE et de "renforcer la contribution effective du Conseil au service de l'essor des chantiers de développement humain et durable". Sans mauvais jeu de mot, la "Baraka" de Nizar est attendue pour contribuer à sa manière à dynamiser les politiques économique et sociale du royaume. Le dernier rapport du CESE a été considéré comme un véritable réquisitoire contre les politiques mises en oeuvre ces dernières années et marquées notamment par des déficits budgétaires et commerciaux. Le document impute en outre la faiblesse de l'économie nationale à des facteurs internes malgré la crise économique qui frappe nos principaux partenaires européens.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/08/2013 à 12h09, mis à jour le 23/08/2013 à 12h39