Mohamed Abdennabaoui: "le respect du code déontologique est la planche de salut"

Mohamed Abdennabaoui, président du Parquet général.

Mohamed Abdennabaoui, président du Parquet général. . DR

Revue de presseKiosque360. S'exprimant lors de la cérémonie de sortie de la 43e promotion des attachés de justice, le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a insis sur l'importance du respect du code de déontologie par les magistrats.

Le 25/05/2021 à 20h28

Si la société exprime de grandes attentes vis-à-vis des magistrats et accorde beaucoup d’intérêt à leur travail, c’est au regard du rôle crucial qu'ils jouent dans la vie des Nations en général, et des missions capitales qu’ils accomplissent. Cela va de la préservation de la stabilité et de la sécurité, la moralisation de la vie publique et l'amélioration du climat des affaires, l'attrait et la pérennisation de l'investissement, la consolidation du développement social, jusqu’à la consécration des pratiques démocratiques.

C’est ce qu’a déclaré le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, lors de la cérémonie de sortie de la 43e promotion des attachés de justice, qui a eu lieu lundi dernier.

Dans son édition du mercredi 26 mai, Assabah rapporte ainsi que pour le représentant du pouvoir judiciaire, les juges portent naturellement l’image de la Justice dans le pays, et que c’est pour cela qu’ils jouissent d’une place particulière aux yeux de la société.

Ceci n’est pas anodin, puisque cela implique, selon la même source, que ces représentants judiciaires doivent faire preuve de certaines qualités et compétences qu’on ne peut exiger d’aucun autre corps de la fonction publique. Respect de la déontologie, intégrité et impartialité dans le jugement… sont des exemples de ce que l’on attend d’un magistrat plus que de n’importe qui d’autres, car n’est-il pas avant tout un protecteur des droits, des libertés et même des biens? Ne doit-il pas aussi rendre justice à une victime et protéger le plus faible du plus fort? Le juge, n’est-il pas non plus celui qui prononce des jugements au nom du Roi du pays?

Ces propos de Mohamed Abdennabaoui, ajoute Assabah, étaient adressés à 139 nouveaux juges, lors de cette cérémonie à laquelle assistaient également El Hassan Daki, Président du ministère public, Mohamed Benabdelkader, ministre de la Justice, ainsi que d’autres responsables judiciaires.

Le quotidien souligne également que le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a insisté sur le respect par les nouveaux magistrats des dispositions du Code déontologique de leur fonction, ce qui ne peut passer que par une étude approfondie de celui-ci et une bonne compréhension de son esprit. Une maîtrise de la jurisprudence et l’adoption, dans la vie de tous les jours, d’un comportement qui porte honneur à leurs responsabilités sont également une nécessité.

Sur un autre registre, un intérêt particulier a été porté lors de cette cérémonie sur le rôle croissant de la numérisation dans l'efficacité, l'efficience et la célérité du travail de la Justice. 

Par Fayza Senhaji
Le 25/05/2021 à 20h28