Merci 2022: une année qui a mal commencé mais qui finit bien

Les Lions de l'Atlas ont été reçus et décorés, ce mardi 20 décembre, par le Souverain au Palais royal.

Les Lions de l'Atlas ont été reçus et décorés, ce mardi 20 décembre, par le Souverain au Palais royal. . DR

Revue de presseKiosque360. L’année 2022, qui a démarré par le drame du petit Rayan, s’est achevée par l’exploit inédit des Lions de l'Atlas au Mondial. Une situation finale heureuse et une magnifique opportunité pour le Maroc, souligne le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 30/12/2022 à 20h49

«Nous avions souhaité que l’année 2022 passe très vite, en raison de ses débuts pénibles avec le drame du petit Rayan, nous avons exprimé le souhait qu’elle dure toujours après son épilogue heureux, et l’exploit des Lions de l'Atlas au Mondial du Qatar 2022, grâce auquel les projecteurs du monde entier ont été braqués sur le Maroc».

C’est par ces propos que l’éditorialiste du quotidien Assabah résume l’année 2022 dans son édition du week-end des 31 décembre et 1er janvier.

Cette situation finale heureuse, souligne l’éditorialiste, a été confortée par la générosité du ciel après une année de sécheresse néfaste pour la campagne agricole. Cette générosité divine a coïncidé avec l’exploit de la sélection nationale au Mondial, souligne l’éditorialiste. La joie fut à la hauteur de l’exploit et le pays euphorique.

Mais au début de l’année, rappelle l’éditorialiste, le monde entier avait suivi les sauveteurs marocains qui «ont déplacé une montagne pour sauver le petit Rayan», saluant «l'élan de solidarité suscité à l’occasion». A l’époque, poursuit le quotidien, «le Maroc mettait tout juste en place le programme d’un gouvernement fraîchement nommé».

Et tout ceci a coïncidé avec une année de sécheresse qui a exigé des initiatives urgentes pour garantir la souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire et sécuritaire, parallèlement aux exigences des équilibres budgétaires et de la préservation du pouvoir d’achat. Cette situation, ajoute l’éditorialiste, s’est encore aggravée par la crise déclenchée par le conflit russo-ukrainien et ses répercussions dramatiques sur les prix à l’échelle planétaire.

En dépit de tout cela, souligne l’éditorialiste, le Maroc a résisté et a bien géré la crise. Ce sacrifice a enfin été récompensé en fin d’année par la générosité du ciel et la prouesse des Lions de l’Atlas fêtée par le roi et le peuple.

Par Mohamed Younsi
Le 30/12/2022 à 20h49